mercredi 27 janvier 2016

Petits cakes en bocal tomates confites et anis

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2016/01/petits-cakes-tomates-confites-et-anis.html
Je dois avouer que l'association graines d'anis-tomates confites est pour le moins le fruit du hasard... ou plutôt de ma grande étourderie, distraction, négligence, appelez ça comme vous voulez. Et oui, c'est que à force de tout mettre en bocaux, on s'y perd! Surtout lorsque comme moi, on a la mauvaise habitude de ne pas les étiqueter (je sais, c'est mal). Et il suffit d'être un peu fatigué, un moment inattention et hop, on confond graines de cumin et graines d'anis! (Rassurez-vous tout de même, je ne peux pas prendre le sel pour du sucre, car je n'achète que du sucre complet et du sel aux herbes! il faudrait que je n'ai pas les yeux en face des trous pour me tromper à ce point).
Heureusement pour cette fois, je dois dire que mon erreur ne m'a pas porté préjudice. Au contraire,  j'ai ainsi découvert le délicieux mélange de l'anis et la tomate confite. La petite graine apporte une note... anisée, (pas d'autre mot pour la décrire) qui s'allie agréablement à la saveur de la tomate confite. Elle se marie aussi étonnamment bien avec la farine de pois chiche grillé. Finalement, voulant faire un cake somme toute très classique (tomates confites-cumin, on fait plus audacieux comme association), je me retrouve avec une jolie découverte (et de quoi épater mes invités).
Quelques mots maintenant sur la cuisson en bocal. Les gâteaux en bocaux, vous vous demandez sûrement, c'est quoi l'intérêt ? Et bien d'une, c'est joli (et c'est important non?) et de deux, cela permet de les conserver plus longtemps. Il parait que les gâteaux ainsi cuisinés peuvent se conserver jusqu'à trois mois. Des conserves de gâteau, qui n'en a jamais rêvé ?
Cela faisait quelques temps que j'avais découvert cette technique en me promenant sur le web, mais je ne m'étais pas encore décidée à me lancer. Trop peur que les pots m'éclatent à la figure (je ne compte plus le nombre de pots que j'ai ainsi cassé, en mettant des choses trop chaudes dedans, ou en les faisant trop/mal chauffer). Finalement l'invite de Marie qui m'a décidé à franchir le pas. Après avoir longuement pesé le pour et le contre, prié pendant toute la cuisson et retenu ma respiration en les sortant du four, je dois dire que je ne suis pas déçue. Pour la conservation, il est encore trop tôt pour le dire, mais en tout cas, je ne sais pas si cela est du au mode de cuisson, mais ces petits cakes sont remarquablement moelleux et aérés (bah oui, j'ai quand même du me dévouer et en gouter un pour la photo). Mon hypothèse de chimiste à deux sous pour expliquer ce moelleux c'est que comme on referme tout de suite le bocal, la chaleur des gâteaux se condense en refroidissant et leur permet de garder une belle humidité.
Pour 4 petits cakes :
  • 100 g de farine complète voir intégrale
  • 50 g de son d'avoine
  • 1 belle c. à s. de farine de pois chiche grillés
  • 1 c. à s. de graines d'anis
  • 1 pincée de sel
  • 100 à 120 ml d'eau ou de lait végétal neutre (avoine, soja, épeautre)
  • 1 belle c. à c. de poudre à lever
  • 4 à 6 pétales de tomates confites
  • 3 c. à s. d'huile (celle des tomates ou d'olive)
  • 1 c. à s. de jus de citron
Laver soigneusement vos bocaux (ou pots de confitures), de préférence à l'eau bouillante.
Mélanger la farine, le son, la farine de pois chiche, le sel, la levure et les graines d'anis.
Ajouter l'huile puis le liquide (eau ou lait).
Couper les tomates confites en morceaux et les incorporer au mélange en même temps que le jus de citron. Eviter de trop travailler la pâte pour qu'elle garde du moelleux.
Répartir la pâte dans les bocaux, en les remplissant au maximum aux trois-quarts.
Enfourner pour 20 à 30 minutes, selon la puissance de votre four et la profondeur de vos bocaux. Tester la cuisson en enfonçant la pointe d'un couteau dans le cœur des cakes : elle doit ressortir sèche.
Sortir les pots du four et les fermer immédiatement (pour les bocaux type "Le parfait", ne pas oublier le caoutchouc). Renverser les bocaux tête à l'envers et laisser refroidir.

ATTENTION, à la sortie du four, les pots sont brûlants, ne les manipulez qu' AVEC des gants ou un torchon.
On se retrouve dans trois mois pour le test de conservation ?

lundi 18 janvier 2016

Lasagnes au potimarron

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Contrairement à la dernière fois, le terme de lasagne n'est pas usurpé, car j'ai réussi à trouver des plaques de lasagnes fraiches. Cependant je doute qu'ici encore, les Italiens reconnaissent leur plat traditionnel. Quoique, j'ai tendance à penser que dans les familles italiennes, les lasagnes, c'est un peu comme la quiche ou le gratin chez nous, on y met tout et n'importe quoi. Y aurait-il des Italiens parmi mes lecteurs pour confirmer ma théorie?
Du coup, comme je n'avais pas envie de me lancer dans des lasagnes bolognese ou autre du même acabit qui aurait nécessité que je ressorte faire de courses (bien que j'ai une recette de lasagnes aux épinards proprement succulente), je me suis tournée vers mes fonds de frigo/placard pour composer cette petite recette. Vu le nombre de mes recettes qui en font usage, je crois que ce n'est un secret pour personne, que le potimarron, j'adore cela! Après l'avoir farci, cuisiné en soupeen pizza, et même en tartelettes sucrées, il me semblais donc presque couler de source de m'en servir pour garnir ces lasagnes d'hiver. On pourra dire que cette année, cela aura été l'année du potimarron (et ce n'est pas fini à mon avis!).
Pour 3-4 personnes :
  • 3 à 6 plaques de lasagnes (selon leur format)
  • 1 petit potimarron
  • 1 à 2 c. à s. d'huile d'olive
  • 1 c. à s. de vinaigre balsamique
  • 1/2 l de lait végétal neutre (avoine, riz, soja,...)
  • 1 belle c. à s. d'huile ou de margarine végétale
  • 2 c. à s. de farine (blé ou riz) ou 1,5 c. à s. de fécule
  • 1 c. à c. de muscade râpée
  • 1 poignée de noisettes
Préparer le potimarron rôti : couper le potimarron en deux, retirer les graines et le détailler en lamelles. Etaler ces dernières sur une plaque recouverte de papier anti-adhésif et les arroser d'huile d'olive, de sel et de vinaigre balsamique. Faire rôtir sous le grill du four une quinzaine de minutes, en surveillant. Retourner les lamelles et faire griller de l'autre côté. Réserver.
Préparer la béchamel : Dans une casserole, faire chauffer la matière grasse. Ajouter la farine en remuant bien puis verser petit à petit le lait végétal pour délayer. Attention à bien ajouter le liquide petite quantité par petite quantité, en fouettant bien entre chaque ajout afin d'éviter les grumeaux. Assaisonner de muscade, sel et poivre à votre guise. Faire épaissir sur feu moyen quelques minutes : la sauce doit rester plus fluide qu'une béchamel classique. (Si malgré tout vous avez des grumeaux, le mixeur plongeant est votre ami).
Monter les lasagnes : Si vos plaques de lasagnes sont sèches, les faire cuire 7 à 8 minutes dans une casserole d'eau bouillante salée. Si elles sont bien fraîches, cette étape est dispensable (et si vous choisissez de les cuire, compter seulement 3 à 5 minutes).
Graisser un plat à four, y déposer une couche de feuilles de lasagne. Répartir dessus la moitié du potimarron, et verser un bon tiers de la sauce béchamel. Recommencer l'opération et finir par une couche de lasagne. Répartir le reste de la béchamel sur le dessus.
Concasser grossièrement les noisettes, de préférence au couteau et répartir sur le plat.
Enfourner pour une quarantaine de minutes à 180°C.

PS : Si vous partagez ma passion pour le potimarron, vous pouvez retrouver l'ensemble de mes recette le mettant à l'honneur ici.

samedi 9 janvier 2016

Pizza au potimarron et tofu fumé

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2016/01/pizza-au-potimarron-et-tofu-fume.html
La pizza (tout au moins la pizza faite maison) rime pour moi avec été, soleil et tutti quanti. D'ailleurs, ma pizza préférée est celle aux légumes grillés : de fines tranches d'aubergines, de courgettes et de tomates sur un fond de sauce, avec plein de câpres et de fonds d'artichauts (un jour, si vous êtes sages, je vous donnerais la recette). Mais bon, il faut se faire une raison, les aubergines, c'est bel et bien fini (et depuis un petit moment déjà). Donc assouvir mes envies de pizza sans encourager la culture sous serre, j'ai tenté une version plus hivernale dirons-nous. Je suis presque sûre qu'un  Italien sauterait au plafond en voyant ma recette car aucune trace ici de sauce tomate et/ou de mozzarella, qui font quand même l'âme de la pizza napolitaine, j'en suis consciente. Toutefois, j'ai gardé quelques ingrédients "traditionnels" : les câpres, l'huile d'olive, le basilic... et j'y ai même ajouté du vinaigre balsamique, si c'est pas italien ça! (bon, on passe sous silence la sauce soja pas franchement typique du pays de Rossini). D'ailleurs la citrouille, c'est italien aussi, si, si, c'est "La cuillère d'argent" qui le dit alors.... Et, contrairement aux pizzas plus classiques, ici, si vous avez la flegme de faire la pâte, la garniture est aussi parfaite toute seule, ou en accompagnement d'un riz (basmati, sacrilège!).
Et si vous évitez de l´oublier comme moi dans le four, c´est mieux !!


Pour 4 personnes :
Pour la pâte : 
  • 100 g de farine de sarrasin
  • 150 g de farine complète (blé ou épeautre)
  • 1 pincée de sel
  • 1 c. à c. de levure sèche
  • 1 c. à s. d'huile d'olive
  • eau tiède
Pour la garniture :
  • 1/2 potimarron de taille moyenne
  • 1 oignon
  • 1 c. à s. d'huile d'olive parfumée au basilic
  • 1 c. à s. de vinaigre balsamique
  • 1 c. à s. de sauce soja
  • 150 g de tofu fumé
  • 1 c. à s. de câpres*
*S'ils sont conservés au sel, penser à les faire désaler à l'avance dans un peu d'eau tiède.

Préparer la pâte à pizza : Mélanger les farines et le sel. Ajouter la levure sèche, mélanger et ajouter l'eau peu à peu en pétrissant. Juste avant de former une boule incorporer l'huile d'olive. Pétrir encore quelques minutes pour obtenir une pâte lisse.
Fariner et laisser reposer dans sous un torchon humide à  l'abri des courants d'air et à 25°C environ, jusqu'à ce qu'elle double de volume, soit environ 1h.
Préparer la garniture : Détailler le potimarron en cubes et l'oignon en lamelles. Les placer sur une lèchefrite. Arroser d'huile d'olive, de vinaigre balsamique et de sauce soja et mélanger pour imprégner les légumes.
Faire rôtir une vingtaine de minutes au four.
Préparer les pizzas : Préchauffer le four à 200°C.
Détailler le tofu fumé en petits dés ou en lamelles selon votre goût.
Reprendre la pâte à pizza, la dégazer en la pétrissant quelques minutes sur le plan de travail fariné. L'étaler finement et la placer sur une plaque à four. Répartir les légumes sur la pâte, ajouter le tofu fumé et parsemer de câpres.
Enfourner pour une trentaine de minutes (mettez le minuteur pour éviter de l'oublier dans le four chaud !).