lundi 29 septembre 2014

Petites crèmes dessert à la vanille façon Danette

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Des petites crèmes totalement improvisées, bricolées à partir d'un reste de crème pâtissière et pour finir un reste de tofu soyeux qui trainait dans le réfrigérateur (ça n'attend pas ces choses-là). N'étant pas une experte en crème dessert du commerce, je ne peux vous garantir que celle-ci soit vraiment conforme à l'originale, mais la texture est bien là, le goût de vanille aussi, la touche chimique en moins!
Il est important de mixer farine et fécule, car c'est le mélange des deux amidons qui permet d'obtenir une crème à la fois solide et fine.Le tofu soyeux, quand à lui, permet de fluidifier un peu la préparation, tout en gardant la texture.
Pour 6 petites crèmes :
  • 375 ml de lait de soja
  • 1/2 gousse de vanille
  • 1 c. à s. de sirop d'agave
  • 1 jaune d’œuf*
  • 1 c. à s. rase de fécule (10g)
  • 1/2 c. à s. de farine
  • 150 g de tofu soyeux
* Pour une version végétale, remplacer le jaune d’œuf par 1 c. à c. d'huile végétale neutre et mettre 1 c. à s. entière de farine

Faire chauffer le lait de soja avec la gousse de vanille fendue. A ébullition, arrêter le feu et laisser infuser au moins 30 minutes.
Dans un saladier fouetter ensemble le jaune d’œuf et le sirop d'agave. Ajouter la fécule puis la farine et fouetter à nouveau pour obtenir un mélange lisse et homogène.
Porter de nouveau le lait à ébullition. Retirer la gousse de vanille, la gratter pour récupérer les grains et ajouter ces derniers au lait.
Verser petit à petit le lait chaud dans le saladier pour détendre la préparation. Incorporer le liquide au fouet, en évitant de faire mousser. La préparation commence déjà à épaissir.
Remettre le contenu du saladier dans la casserole et porter doucement à ébullition, sans cesser de fouetter, jusqu'à consistance nappante (compter 1 à 3 minutes).
Débarrasser la crème dans un bol, filmer au contact et laisser refroidir complètement, idéalement quelques heures au réfrigérateur. On obtient alors une crème qui se tient, un peu élastique et très épaisse.
Fouetter le tofu soyeux et y ajouter la crème refroidie, toujours en fouettant. La crème prend alors sa consistance de crème dessert.
Répartir dans de petits pots ou ramequins et réserver au frais jusqu'au moment de servir.

jeudi 25 septembre 2014

Duo de nigiri-sushi bicolores (et végétariens)

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Cela faisait longtemps que cette idée de marier riz "classique" et riz sauvage dans des sushis me trottait dans la tête et je ne me suis décidée à la concrétiser que pour les Culinoversions de septembre. Saveurs Asie, voilà un beau thème qui aurait dû m'inspirer, moi qui adore la cuisine de ce continent, j'aurais dû déborder d'idées... et bien non, la panne sèche! alors je me suis décidée à sortir cette idée du placard dans lequel elle avait été reléguée faute de temps et j'ai profité d'une journée de congé inattendue pour me mettre en cuisine. Bah oui parce que les sushis maison, c'est bon, mais un peu long à préparer (en tout cas pour moi qui ne suis pas un maître sushi). C'est nettement moins rapide que de passer un coup de téléphone au japonais du coin! Enfin, on a rien sans rien dans la vie...
Pour une trentaine de sushis:
Pour le riz vinaigré :
  • 130 g de riz japonais pour sushi
  • 40 g de riz sauvage
  • 2 c. à s. de vinaigre de riz
  • 2 c. à c. de sucre
  • 1 pincée de sel
Pour la garniture :
  • 1/2 mangue mûre à point
  • 1 tronçon de 5-6 cm de courgette
  • 1 c. à s. de jus de citron
  • 1 c. à s. de sauce soja
  • 1 c. à c. d'huile de sésame grillé (facultatif)
  • purée d'umeboshi (facultatif)
  • wasabi, raifort (facultatif)
  • 1 feuille de nori
  • gari (gingembre mariné)
Faire cuire le riz sauvage : Placer le riz sauvage dans une casserole et ajouter trois fois son volume d'eau. Couvrir, porter à ébullition sur feu vif puis baisser le feu et laisser mijoter 30 à 40 minutes (le temps de cuisson varie en fonction de la variété).
Faire cuire le riz à sushi : Pour la cuisson du riz à sushi, la méthode est . Ajouter le riz sauvage un peu refroidi au moment où l'on incorpore le vinaigre. Réserver sous un linge humide.
Pendant la cuisson des riz, préparer les garnitures : Éplucher la mangue et la couper en tranches de quelques millimètres d'épaisseur. Recouper pour obtenir des rectangles d'environ 5 cm de longueur et 1,5 à 2 cm de largeur.
Rincer la courgette et détailler le tronçon en tranches de quelques millimètres d'épaisseur puis les recouper pour obtenir des rectangles de même taille que les morceaux de mangue. Dans un bol, mélanger 1 c. à s. d'eau, 1 c. à s. de sauce soja et 1 c.à s. de jus de citron avec 1 c. à c. d'huile de sésame grillé. Verser le mélange sur les tranches de courgette et laisser mariner.
Couper la feuille de nori en lanière d'environ 0,5 cm de largeur et d'une dizaine de centimètre de longueur.
De la même manière, préparer des lanières de gari.
Façonner les sushis : S'humidifier les mains, prélever une cuillère à café de riz vinaigré et la placer au creux de la paume, refermer la main pour agréger les grains de riz puis donner une forme oblongue. Rectifier la forme avec les doigts de l'autre main, elle aussi humidifiée pour éviter que le riz ne colle. Étaler au choix un peu de purée d'umeboshi, de raifort ou de wasabi sur le dessus du nigiri puis poser une lamelle de courgette ou de mangue. Appuyer légèrement pour faire adhérer puis entourer d'une lanière de nori ou de gari. Recommencer jusqu'à épuisement du riz.
Servir avec un peu de sauce soja (ou pas).


Variantes : On peut remplacer la courgette par du concombre, qui apportera un coté plus craquant.
Je n'ai pas testé car je n'en avais pas sous la main, mais à mon avis remplacer la purée d'umeboshi par un peu de miso blanc ne doit pas être mal.

lundi 22 septembre 2014

Lasagnes crues de courgette et sa sauce tomate crue

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Il faut bien dire que si le mois d'août n'a pas été très à la hauteur de mes espérances question ensoleillement (trop rare) et températures (un peu fraiches), nous avons été bien gâté en ce début de mois de septembre. Et si le temps si doux, propice au développement des parasites en tout genre, ne fait pas la joie des agriculteurs, il nous permet de profiter en décalé de beaux légumes d'été. Enfin les aubergines, courgettes et autres tomates que l'on trouve sur les étals, contrairement à leurs cousins consommés au cours de l'été, à la saveur désespérément fade, ont du goût!
Des légumes juteux et parfumé, un soleil qui brille haut dans le ciel et des températures qui frôlent les 30°C et bien moi, ça me donne envie de cru. Et pour changer un peu des salades, tartares et carpaccios, quoi de mieux que des lasagnes? Une recette comme je les aime, adaptable en fonction des fonds de placards et déclinable à l'infini (quelques idées en fin de post).
La sauce tomate crue est une belle découverte, tellement bonne que je pourrais la déguster à la petite cuillère. Elle est d'ailleurs aussi exquise sur des pâtes ou pour accompagner un flan de légumes (même si on sort un peu du tout cru là). Une condition sine qua non de réussite cependant : choisir impérativement des tomates saines et mûres à point, de pleine terre et si possible de petit producteur pour une explosion de saveurs... mais au final, ça vaut pour toutes les recettes non? pas de bonne cuisine sans bons produits!

Pour 4 personnes :

Pour la sauce tomates crue :
  • 150 g de tomates mûres à point
  • 3 tomates séchées
  • 1 c. à c. d'huile d'olive parfumée au basilic
  • 1 c. à c. de vinaigre balsamique
  • 1/2 c. à c. de sucre complet
  • herbes de Provence, origan, basilic,...

Faire tremper les tomates séchées 15 minutes dans un peu d'eau tiède pour les réhydrater.
Couper les tomates fraîches en quartiers et les épipépiner.
Mettre les quartiers de tomates fraiches dans le bol du mixer avec les tomates séchées réhydratées coupées en petits dés. Mixer pour obtenir une purée, ajouter le sucre, le vinaigre et l'huile et redonner un tour de mixer pour incorporer ces ingrédients. Rectifier l'acidité en ajoutant un peu de sucre et/ou d'huile si besoin.
Parfumer avec des herbes de Provence,  de l'origan ou du basilic ciselé selon l'envie.

Pour le "fromage" cru :
  • 70 g d'okara
  • 3 c. à c. de jus de citron
  • 1/2 noix de miso brun (hatcho miso)
  • 5-6 feuilles de basilic
  • 2 c. à s. de levure de bière
  • 1 c. à c. d'huile d'olive
  • 3 à 4 c. à s. d'eau

Dans un petit récipient, délayer le miso dans le jus de citron.
Rincer et hacher le basilic.
Mélanger l'okara avec la levure de bière et le basilic ciselé. Ajouter le mélange citron-miso ainsi que l'huile et mélanger. Incorporer assez d'eau pour obtenir une texture crémeuse.

Montage des lasagnes : 
Couper en deux 2 petites courgettes puis les détailler en fines lamelles (à la mandoline ou à l'économe).
Dans des emportes-pièces rectangulaires, déposer deux lamelles de courgette, en les faisant se chevaucher, pour former la base.
Répartir la moitié du fromage cru, en tassant un peu. Faire une couche de sauce tomate crue. Recouvrir de lamelles de courgette et recommencer l'opération. Terminer par une couche de courgette.
Si possible, réserver 1 à 2 heures au frais avant de placer les lasagnes sur les assiettes de service et retirer précautionneusement les emportes-pièces.
Servir avec le reste de la sauce tomate crue.

Variantes : Ceci est vraiment une recette de base, déclinable à l'envie : si l'on n'a pas d'okara, remplacer par une quantité équivalente d'oléagineux trempés une nuit et mixés. On peut aussi se servir de tout autre fromage cru, comme celui-ci ou encore celui-là.
Pour un goût encore plus frais, remplacer le "fromage" d'okara par un fromage frais ou une ricotta végétale, une tartinade du commerce (type Tartimi  ou Crémeux Soy) même si du coup, ce ne sera plus totalement cru.
Et pour les non végétaliens, on peut même tenter un peu de fromage de chèvre frais parfumé au basilic, de la ricotta ou de la feta émiettée.

mercredi 17 septembre 2014

Tartelettes chocolat-poivrons-balsamique

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On ne peut pas dire que je sois une vraie fan du poivron. Ayant un peu de mal à digérer ce dernier, surtout lorsqu'il est cru, j'ai plutôt tendance à l'éviter et je n'en cuisine donc à vrai dire jamais. Mais cette semaine, j'ai hérité de quelques magnifiques poivrons et comme je n'allais pas les laisser pourrir, je me suis résignée à les cuisiner. Comme je n'aime pas particulièrement le goût du poivron dans les plats (les poivrons dans la ratatouille sont pour moi une hérésie), je voulais une recette inédite. Et quoi de plus inattendu que du poivron en sucré? pas folle la guêpe, je l'ai quand même associé à deux valeurs sûres : le vinaigre balsamique et le chocolat. Parce que c'est bien connu, tout passe avec du chocolat! Effectivement, ces petites tartelettes ont convaincu tout le monde, même les plus réticents au poivron (moi la première). La cuisson préalable au four permet d'éplucher facilement le poivron, et de ce fait le rendre tout à fait digeste, tout en décuplant les saveurs.
La pâte à tarte, je l'avais repéré chez Green me up, et effectivement c'est une véritable tuerie aussi bien crue (oui oui, j'ai gouté) que cuite. Bon, j'ai quand même quelques mérites puisque je l'ai customisé un peu à ma façon avec l'utilisation de la farine de souchet. Du coup, j'en ai aussi profité pour remplacer une partie de l'huile de coco par de la purée de noisette, dont le goût vient particulièrement bien compléter celui du souchet. Résultat : une pâte très douce et délicatement sucrée, tellement bonne qu'on la mangerait toute seule. D'ailleurs, les proportions données ici sont volontairement généreuses, puisque avec cette quantité de pâte j'ai pu réaliser à coté une superbe tarte aux prunes. On peut aussi sans problème congeler l'excédent pour une utilisation ultérieure, ou en faire des petits sablés à tremper dans le thé de quatre heure.
Pour 6 petites tartelettes* :
Pour la pâte (on en utilise environ la moitié) :
  • 125 g de farine de blé complète
  • 125 g de farine de souchet
  • 50 g d'huile de coco
  • 50 g de purée de noisettes
  • 40 g de sucre complet
  • 2 belles c. à s. de graines de lin
Pour les poivrons marinés au balsamique :
  • 200 g de poivron (2 petits ou 1 gros)
  • 3 c. à s. de vinaigre balsamique
  • 1 c. à s. de sucre complet
Pour la ganache chocolat:
  • 100 gr de chocolat noir à 70%
  • 10 cl de crème végétale (épeautre ici)
*La tarte au chocolat ayant tout de même un petit coté bourratif, j'ai  préféré opter pour de toutes petites tartelettes, pour garder tout le coté gourmand sans aller jusqu'à l’écœurement, mais libre à vous de faire des portions un peu plus grandes, voire une grande tarte. 
Préparer les poivrons marinés au balsamique : Allumer le four th 7 (200°C). Placer les poivrons entiers sur une plaque de cuisson ou dans un plat à four et les enfourner pour une vingtaine de minutes, en retournant une ou deux fois. Lorsque les poivrons sont fripés et la peau noircie, sortir du four et réserver. Une fois les poivrons refroidis, enlever la peau qui part alors sans difficulté.
Couper les poivrons en deux, enlever la queue et les graines puis les couper en fines lanières. Recouper ces dernières pour obtenir des morceaux d'une dizaine de centimètres de longueur.
Dans une petite casserole, mettre le vinaigre balsamique et le sucre. Chauffer légèrement pour dissoudre le sucre dans le vinaigre, puis verser le mélange sur les lanières de poivron.
Laisser mariner au frais (au moins 2 heures, mais une nuit est l'idéal).
Préparer la pâte à tarte :  Moudre finement les graines de lin (au moulin à café par exemple). Dans un saladier, mélanger les farines, les graines de lin moulues et le sucre complet. Ajouter l'huile de coco fondue et la purée de noisettes. Mélanger à la main pour obtenir une texture sableuse, puis ajouter l'eau petit à petit en pétrissant jusqu'à avoir une boule de pâte non collante. Pétrir la pâte quelques minutes puis la réserver au frais 30 minutes, enveloppée dans un torchon propre.
Faire cuire la pâte à blanc : Sortir la pâte du réfrigérateur et l'étaler sur le plan de travail (la pâte étant assez friable, pour plus de facilité, travailler sur une feuille anti-adhésive ou de papier sulfurisé). Garnir de pâte les moules à tartelette.
Piquer la pâte crue à la fourchette, recouvrir chaque tartelette de papier sulfurisé et lester avec des petits cailloux ou des haricots secs.
Enfourner pour une dizaine de minutes au four th 6 (180°C), la pâte doit être complètement cuite.
Laisser refroidir.
Préparer la ganache au chocolat : Hacher grossièrement le chocolat et le placer dans un bol. Faire chauffer la crème végétale dans une petite casserole et lorsqu'elle bout, la verser sur le chocolat haché. Attendre 1 minute avant de mélanger jusqu'à obtenir une texture bien lisse.
Garnir les tartelettes : Sortir les poivrons de la marinade, et les répartir sur les fonds de tartelette refroidi. Recouvrir de ganache encore chaude. Faire durcir au frais 1 à 2 heures.

Les tartelettes peuvent se conserver à température ambiante s'il ne fait pas trop chaud (18-20°C maximum). Si vous les réserver au réfrigérateur, mieux vaut les sortir environ 2 heures avant la dégustation pour les ramener à température ambiante sans quoi la ganache serait trop dure, et les goûts atténués par le froid.
Le mieux étant, pour que les arômes aient pleinement le temps de se développer, de préparer les tartelettes une dizaine d'heures à l'avance (le matin pour le soir ou la veille pour le lendemain)

mercredi 10 septembre 2014

Petits escargots moutarde-tomates séchées

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Voilà un moment que l'on avait pas parlé boulange par ici. Ce n'est pas que j'ai perdu le goût du bon pain maison mais allez savoir... la fatigue, la lassitude de ces derniers mois faisait que mettre la main à la pâte me paraissait un effort insurmontable. Et puis cet été, j'ai bien été forcée de m'y remettre, puisqu'il est quasi impossible de trouver du pain correct (j’entends par là ni tout mou ni plein de trou) et c'est un vrai challenge de se procurer autre chose que du pain blanc (quand on a de la chance, il y aura quelques graines dedans). Au contraire, nous avons de l''excellente farine a profusion, grâce au moulin situé à 1km de la maison.
La plupart du temps je me contentais de faire un pain très basique (faut assurer la production quand même), mais je me suis aussi livrée à quelques expérimentations, pour changer un peu du traditionnel pain complet aux graines. Ici, la base de la pâte est celle qui me sert à faire le pain de tous les jours : je la réalise en grande quantité (parce que j'ai beau aimer cela, je suis pas boulangère, et faire du pain tous les jours, ça me gonfle un petit peu!), j'en garde la moitié ou les trois quart pour le pain "classique" et le reste pour m'amuser un peu, comme avec ces petits pains un peu plus festifs, à déguster à l'heure du goûter, de l'apéro ou même du petit déjeuner.
Pour une dizaine d'escargots :
Pour la pâte à pain : 
  • 300 g de farine complète*
  • env. 20 cl d'eau tiède
  • 1 c. à c. de levure de boulanger sèche
  • 1/2 c. à c. de sel fin
  • 1/2 c. à s. de graines de cumin
  • 1 c. à s. de graines mélangées (facultatif)
* On peut bien sûr varier les farines, mettre 1/3 de farine de seigle ou d'avoine par exemple.

Pour la garniture :
  • 2-3 c. à s. de moutarde pas trop forte
  • 20 oreillons de tomates séchées
  • échalote séchée (facultatif)
  • graines de fenouil (facultatif)
  • lait (végétal) pour la dorure
Préparer la pâte à pain : Dans un petit bol, mélanger 1 c. à s. de farine avec la levure. Délayer avec un peu d'eau pour former une pâte molette. Couvrir d'un linge humide et laisser reposer 15 à 30 minutes selon la chaleur de la pièce. La pâte doit se mettre à buller et prendre du volume.
Mélanger la farine, les graines, le cumin et le sel. Verser la préparation à la levure et commencer à mélanger à la cuillère. Ajouter l'eau petit à petit en pétrissant à la main, jusqu'à obtenir une pâte élastique qui ne colle pas aux doigts (la quantité d'eau varie selon la qualité de la farine,...).
Transférer la pâte sur le plan de travail fariné et pétrir 7 à 10 minutes.
Former une boule de pâte et la mettre dans un grand saladier. Couvrir d'un linge humide et laisser lever jusqu'à ce que la pâte double de de volume (environ 2h dans une pièce à 18-20°C ou une nuit au frais).
Pendant ce temps, réhydrater les tomates séchées dans un bol d'eau chaude.
Lorsque la pâte a doublé de volume, la dégazer sur le plan de travail fariné et la pétrir à nouveau quelques instants. 
Former les petits escargots :  Rassembler la pâte en boule puis l'étirer pour lui donner la forme d'un boudin. Aplatir ce dernier à la main puis l'étaler à l'aide d'un rouleau à pâtisserie pour obtenir un rectangle de pâte.
Etaler la moutarde sur toute la surface du rectangle (plus ou moins épais selon votre goût et le piquant de votre moutarde).
Egoutter les tomates séchées et les couper en petits dés. Répartir ces derniers sur la moutarde.
Saupoudrer d'échalote séchée et/ou de graines de fenouil.
Rouler le rectangle sur lui-même dans la longueur, en serrant bien.
Découper dans ce rouleau une dizaine de tranches de 3-4 cm d'épaisseur. Placer les tronçons à plat sur une plaque de cuisson recouverte d'une feuille anti-adhésive. Badigeonner les petits escargots de lait et saupoudrer de graines de fenouil.
Enfourner pour 15-20 minutes à 210°C.
Laisser refroidir complètement sur une grille avant de déguster.

dimanche 7 septembre 2014

Muffins chocolat parfum coco

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La farine de coco était le deuxième produit que j'ai reçu de Keimling, et celle-ci aussi, j'ai eu un peu de mal à l'apprivoiser (rappelez-vous l'épisode poudre de baboab)! Cette fois-ci ce n'était pas sur le goût que j'ai buté - au contraire, sa saveur biscuitée m'a tout de suite conquise-, mais sur la façon de la cuisiner. Testée en petite crème après ajout d'un peu de liquide, j'ai été rebutée par la texture un poil trop fibreuse de la mixture. Voulant conserver son goût si particulier de noix de coco biscuitée, j'ai tenté un carrot cake avec pour seule farine cette poudre délicieuse.... qui s'est avéré un cuisant échec (il faut dire aussi que j'avais accru la difficulté en optant pour un gâteau vegan, donc sans l'impressionnante quantité d’œufs que les recettes à base de farine de noix de coco utilisent pour "faire tenir" puisque la dénommée farine de noix de coco est en réalité de la pulpe de noix de coco séchée, dégraissée et pulvérisée ; extrêmement riche en fibres, elle pompe donc toute l'humidité de la pâte et ne lève absolument pas). Finalement, je me suis résolue à l'incorporer en petite quantité, comme conseillé, dans une pâte à muffins, mélangée à d'autres farines plus classiques. J'avais peur de perdre son goût si caractéristique, mais ce dernier, bien que discret est tout de même décelable. Et l'ajout de farine de coco apporte un petit plus au niveau de la texture, que j'aime bien friable.
Si ces muffins m'ont en définitive réconcilié avec la farine de coco "cuisinée", c'est encore telle quelle je la préfère, c'est quand même saupoudrée sur mon granola du matin, ou carrément comme ça, à la petite cuillère.
Pour ces muffins à la douce saveur de coco, pour un goût chocolat qui explose en bouche je me suis inspirée de la recette de Mlle PIGUT, en remplaçant l'eau par du lait végétal et supprimant l'huile en raison de la richesse en graisse du lait de coco utilisé ici. Je n'ai pas trouvé que ces muffins manquaient cependant de moelleux, mais il est vrai que je n'aime pas les textures trop "grasses". Pour ceux qui douteraient un peu, il est possible d'ajouter 1 c. à s. d'huile supportant la cuisson (pourquoi pas de coco pour rester dans le thème ?), en retranchant d'autant la quantité d'eau.
Pour 12 muffins :
  • 150 g de farine
  • 50 g de farine de coco (à défaut de la noix de coco réduite en poudre)
  • 200 ml de lait de coco
  • 100 ml d'eau
  • 150 g de chocolat à 70%
  • 100-150 g de sucre complet
  • 1 c. à c. bombée de poudre à lever (ou 1 c. à c. de bicarbonate  + 1 c. à c. de jus de citron)
Préchauffer le four th 6 (180°C).
Dans un saladier, mélanger la farine et la farine de coco avec le sucre et la poudre à lever ou le bicarbonate.
Faire fondre le chocolat au bain-marie. Lorsqu'il est complètement fondu, ajouter le lait de coco et mélanger pour bien homogénéiser.
Verser le mélange chocolat-lait de coco dans le mélange sec et bien mélanger. Ajouter l'eau petit à petit, tout en continuant de mélanger pour obtenir une pâte bien lisse. Au dernier moment, incorporer le jus de citron si vous en utilisez.
Répartir la pâte dans une douzaine de moule à muffins graissé ou garnis de caissettes en papier* et enfourner pour une vingtaine de minutes. Vérifier la cuisson de la pointe du couteau, sortir du four et laisser refroidir sur une grille.
Consommer relativement rapidement : peu gras, ces muffins ont tendance à durcir assez vite, mais ils se congèlent très bien!

*D'habitude, je n'aime pas trop utiliser des caissettes en papier pour mes muffins (un peu trop de gâchis à mon goût puisque non réutilisables), mais j'ai acheté celles-ci dans un moment de faiblesse et comme ces muffins étaient en partie destinés à être offerts....

jeudi 4 septembre 2014

Makis crus

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Cela a beau être la rentrée, je dois avouer que j'ai bien plus beau temps maintenant que je n'ai eu pendant les vacances ; c'est d'un rageant! Alors qu'il y a encore quelques jours je ne rêvais que de petits plats mijotés, de gratins et de soupes bien réconfortantes, je me suis remise à avoir des envies de cru, de frais...plus de saison disons-le! Surtout que cette recette est parfaitement adaptée à cette période de l'année où, pressée de toutes parts par les milles petites choses de la rentrée à régler (l'inscription au cours de yoga, le réassort de fournitures scolaires, le courrier des vacances à trier,...) on apprécie de ne pas avoir à passer des heures en cuisine. Car si j'aime beaucoup la version classique des makis, il faut avouer que la préparation du riz vinaigré est petit peu fastidieuse....

Pour 2 rouleaux:
  • 300 g de céleri-rave (ou 150 g de céleri et 150 g de courgette)
  • 2 c. à s. de vinaigre de riz
  • 2 c. à c. de sucre
  • 1 carotte
  • 1 petite betterave rouge crue
  • quelques feuilles d'épinard ou de salade
  • 1/2 courgette 
  • 2 feuilles de nori
Confectionner le "riz de céléri" : Éplucher le céleri-rave et le couper en gros morceaux. Le hacher grossièrement à l'aide d'un mixer. Faire de même avec les courgettes (sans les éplucher) et presser ces dernières pour enlever l'humidité.
Dans un petit bol, dissoudre le sucre dans le vinaigre de riz. Lorsqu'il n'y a plus aucun grain de sucre, verser le mélange sur le "riz" de légumes, mélanger pour bien imprégner l'ensemble et réserver.
Préparer la garniture : Éplucher et couper la carotte en petits bâtonnets, ainsi que la betterave rouge. Couper la demi-courgette également en bâtonnets.
Laver et sécher les feuilles d'épinards ou de salade.
Confectionner les rouleaux de makis : Poser une feuille de nori sur une natte à makis ou à défaut, sur un morceau de film alimentaire ou une feuille de silicone.
Étaler du riz de légume sur les deux tiers de la surface de la feuille de nori, en laissant une bande d'environ 2 cm sur le bord. Vers le milieu de la feuille, poser quelques feuilles d'épinards, puis répartir les bâtonnets de légumes.
Il faut mettre un peu plus de "riz" que sur la photo, c'est plus facile pour fermer après...
Enrouler la feuille de nori en serrant bien pour maintenir la garniture. Une fois le rouleau formé, le faire rouler plusieurs fois sur lui-même en appuyant une peu pour lui donner une forme régulière.
Nos rouleaux prêts à être découpés...
Faire de même avec la deuxième feuille de nori (il se peut que vous n'utilisiez pas l'ensemble de la garniture).
A l'aide d'un couteau bien tranchant, couper les rouleaux ainsi formé en tranches régulières un peu épaisses (environ 8 makis par rouleaux).
Servir avec un peu de sauce soja, de wasabi et de gari (gingembre mariné).