dimanche 30 novembre 2014

Tartinade de potimarron noisettée et ses crackers (Noël 100% durable #1)

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2014/12/soupe-de-potiron-gingembre-et-cumin.html
Un peu dans la lignée de Clem la Mandarine et Natasha d 'Echos verts qui nous ont invité au mois de novembre à participer à leur défi cadeaux home made, j'ai voulu faire quelque chose pour un Noël plus écolo. Et comme Cuillère et saladier est un blog culinaire, je me suis tournée vers ma cuisine. On le sait, les repas de fête sont souvent synonymes de débauche de gibier, fruits de mer et chocolat, sans parler des fruits exotiques et hors saison. Pourtant, l'esprit de Noël n'est-il pas celui du partage? A ce moment plus qu'à tout autre nous devrions faire des choix respectueux de la nature et des êtres vivants. C'est pourquoi je me suis lancé le défi de vous composer un menu de fête complet entièrement durable (ou du moins, le plus possible), c'est-à-dire en n'utilisant que des produits végétaux, bio, locaux et de saison. Exit donc dinde, foie gras  et autre saumon fumé; chocolat, café et fruits de la passion. J'ai même poussé le vice jusqu'à n'utiliser QUE des produits cultivé en région parisienne, où j'habite. Par conséquent, pas d'agrumes, d'épices ou même d'huile d'olive. J'avoue que j'ai du réfléchir un peu plus longtemps que d'habitude pour composer ce menu, et j'ai pu réaliser que moi qui pensait cuisiner essentiellement avec des produits locaux j'utilisais finalement beaucoup de produits venus de (plus ou moins) loin. Chaque dimanche de l'Avent, je vous proposerai donc l'une des recettes de ce menu responsable car oui, il est possible de faire la fête sans bousiller la planète (je n'ai pas pu m'en empêcher, c'est pour la rime).
Et on commence tout de suite avec l'apéritif : des crackers de potimarron accompagnés d'une tartinade potimarron noisettes. J'avoue que cette tartinade m'a donné du fil à retordre. J'étais partie sur la base d'une tartinade style houmous, or, la base de ce dernier, c'est la purée de sésame, et le sésame, jusqu'à preuve du contraire, on en produit pas beaucoup en Ile-de-France! Du coup, j'ai essayé de chercher une graines ou un oléagineux qui puisse s'y substituer, et je suis tombée sur la noisette. Pourtant, j'aurais dû y penser plus tôt, l'association potimarron-noisette tombant sous le sens, puisque d'aucun lui trouve un petit goût noisetté. Et c'est vrai que ces deux produits, qui ont en outre le mérite d'être produits localement, se complètent parfaitement. Une tartinade tellement douce et bonne que j'ai bien failli me manger le pot toute seule en la préparant !
Pour les crackers :
  • 250 g de potimarron cuit
  • 160 g de farine complète
  • 1 belle pincée de sel
  • 1/2 c. à c. de poudre à lever
Pour la tartinade :
  • 150 g de potimarron cuit
  • 50 g de noisette
  • 1 pincée de sel
Faire cuire le potimarron à la vapeur jusqu'à ce qu'il soit juste tendre. Le réduire en purée à  l'aide d'un mixer.
Préparer les crackers : Dans un saladier, mélanger la farine, le sel et la levure. Ajouter 250 g de purée de potimarron et mélanger d'abord à la fourchette puis à  la main jusqu'à ce que la pâte forme une boule et se détache des parois. Ajouter si besoin est un peu de farine.
Préchauffer le four th 6 (180°C).
Etaler la pâte sur le plan de travail farine et y découper les crackers. Pour réaliser les sapins : découper des sapins selon le patron ci-dessous.
Enfourner pour 10 à 15 minutes, jusqu'à ce que les crackers soient dorés et fermes.
Préparer la tartinade : Faire torréfier les noisettes à sec dans une poêle. Laisser tiédir quelques instant puis retirer les peaux en frottant les noisettes entre vos deux paumes.
Placer les deux tiers des noisettes dans le bol d'un mixer assez puissant et mixer par à-coup jusqu'à obtenir une pâte. Ajouter alors la purée de potimarron et le sel. Mélanger.
Concasser grossièrement les noisettes restantes et les incorporer à la préparation précédente.
Servir frais avec les crackers.

EDIT : Le reste du menu était composé de :

jeudi 27 novembre 2014

Tarte à la patate douce

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2014/11/tarte-la-patate-douce.html
Il y a des fois comme ça où des envies vous poursuivent... Cela fait bien trois semaines que j'avais follement envie d'une part de tarte à la patate douce, envie d'autant plus étrange que je n'ai jamais goûté de tarte à la patate douce auparavant... Sans doute est-ce mon subconscient qui parle, mais j'avoue avoir du mal à identifier clairement le message. Des idées?
Cette tarte, je la rêvais toute douce et bien fondante, sous la cuillère comme dans la bouche et je dois dire que sur ce plan-là, la réalité n'avait rien à envier à mes rêves. La texture est vraiment merveilleuse, et le petit goût de cannelle en fait une douceur absolue, un vrai petit bijou sur la langue. Une tarte à la hauteur de mon fantasme...

Pour la pâte :
  • 60 g de farine de coco
  • 140 g de farine semi-complète
  • 1 belle c. à s. de sucre complet
  • 40 g d'huile de coco
  • 40 g d'huile de pépins de raisins
Pour la garniture :
  • 1 grosse patate douce de 500 g
  • 200 g de tofu soyeux
  • 10 ml de lait végétal
  • 1 c. à s. de sirop de Liège
  • 1 belle c. à c. de cannelle
  • 1/2 c. à c. de muscade

Préparer la pâte à tarte : Mélanger la farine de coco, la farine semi-complète et le sucre. Faire fondre l'huile de coco. Faire un puits dans le mélange sec, y verser l'huile de coco fondu et l'huile de pépins de raisins. Mélanger du bout des doigts. Ajouter assez d'eau pour former une boule de pâte. Envelopper dans un torchon et réserver au frais.
Préparer la garniture : Éplucher et couper la patate douce en petits morceaux et la faire cuire une quinzaine de minutes à la vapeur, jusqu'à ce qu'elle soit bien fondante. Une fois cuite, mixer la patate douce avec le sirop de Liège, le yaourt soyeux et le lait végétal. Ajouter la cannelle et la muscade.
Étaler la pâte sur le plan de travail fariné. Foncer un moule à tarte de pâte, piquer la surface à la fourchette puis y verser la garniture. Lisser le dessus de la tarte.
Faire cuire à 180°C (th6-7) une trentaine de minutes. Laisser refroidir avant de déguster.


lundi 24 novembre 2014

Granola café-coco...

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2014/11/granola-cafe-coco.html
...avec une touche d'orange confite pour encore plus de gourmandise!
Lorsque j'étais petite (et que je regardais encore la télévision), la publicité pour une célèbre pâte à tartiner nous martelais "Il en faut de l'énergie pour être un enfant"...et d'en conclure qu'il fallait ASOLUMENT consommer deux tartines de cette super pâte au petit-déjeuner pour être plein d'énergie toute la journée. Je ne suis plus (vraiment) une enfant, et pourtant moi aussi j'ai besoin d’énergie le matin, et je préfère grandement la puiser dans un bon granola maison que dans une pâte à tartiner à la composition douteuse. Ce n'est pas pour autant que je renonce à la gourmandise, bien au contraire! Sans mentir, cette version du granola est la meilleure que j'ai jamais réalisée (et j'en ai testé, des parfums). Et pour les chocoholics, on peut même ajouter un peu de cacao pour une saveur moka irrésistible!

Pour un bocal :
  • 150 g de sarrasin
  • 100 g de quinoa cuit (25 g cru)
  • 100 g de flocons d'avoine (ou autre)
  • 1 c. à s. de graines de lin
  • 5 cl d'eau + 2 à 3 c. à s. de café soluble (ou 5 cl de café très très fort)
  • 1 à 2 c. à s. sirop d'érable ou de Liège (ou autre sucrant liquide)*
  • 20 g d'huile de coco
  • 25 g d'écorces d'orange confites
  • 1 poignée de copeaux de noix de coco**
  • 1 c. à s. bombée de cacao (facultatif)

* Je n'ai pas la dent très sucrée, et tout particulièrement au petit-déjeuner, je préfère un granola peu sucré, ne pas hésiter à forcer un peu la dose de sucrant, surtout si vous faites la version cacaotée

** Pour les copeaux de noix de coco j'ai tout simplement râpé à l'économe un morceau de noix de coco fraiche, mais je crois que l'on peut en trouver dans le commerce.

La veille, faire tremper le sarrasin dans un grand saladier.
Le lendemain, égoutter et rincer soigneusement le sarrasin. Faire cuire le quinoa dans deux fois et demi son volume d'eau.
Dans un petit bol, mélanger le café soluble avec l'eau, ajouter les graines de lin moulues et laisser prendre quelques minutes.
Dans un grand saladier, mélanger le sarrasin, le quinoa cuit, les flocons d'avoine ainsi que le cacao. Couper les oranges confites en petits morceaux et l'ajouter au mélange.
Dans un autre bol, mélanger l'huile de coco fondu et le sirop de Liège (ou d'érable).
Verser dans le mélange sec l'oeuf de lin et le mélange huile de coco-sirop de Liège. Bien mélanger.
Verser la préparation sur une plaque de cuisson recouverte d'une feuille anti-adhésive en tassant bien.
Enfourner à four doux (th 2-3, 150°C) pour 30 minutes. Retourner la préparation (qui va se casser en morceaux) pour faire sécher l'autre coté jusqu'à ce que les morceaux soient bien craquants (encore 30 bonnes minutes)*.
Casser en gros morceaux et ajouter les copeaux de noix de coco. Conserver dans un bocal et servir saupoudrer de farine de coco, avec un peu de lait végétal (le lait riz-coco est une tuerie).

* Pour les heureux propriétaires d'un déshydratateur, je suppose que l'on peut aussi déshydrater le granola ainsi, mais ne possédant pas ce genre d'appareil, je vous laisse juge du temps de séchage!

jeudi 20 novembre 2014

Cookies canneberges et purée de cacahuète

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2014/11/cookies-canneberges-et-puree-de.html
Ce mois-ci, les Culino versions nous proposait de partir au Québec et quoi de plus emblématique du Québec que les canneberges? le sirop d'érable, certes, mais je n'en avais pas sous la main! A cette petite baie antioxydante j'ai décidé d'associer un autre produit emblématique de l'Amérique du Nord, j'ai nommé le beurre de cacahuète. J'avoue que jusqu'à une période toute récente, je n'avais encore jamais gouté ce fameux beurre de cacahuète, élément phare de l'alimentation nord-américaine si j'en croie les romans. J'avoue que j'étais jusqu'alors pleine de préjugé envers ce fameux beurre de cacahuète, symbole pour moi de la junk food à l'américaine. Mais ça, c'était avant que je découvre la glace au beurre de cacahuète....et que je tombe amoureuse de ce petit goût d'arachide bien particulier. Je me suis donc empressée de courir acheter de quoi satisfaire ma nouvelle addiction, mais parce qu'on se refait pas, je me suis tournée vers l'alternative saine qu'est la purée de cacahuète. On y retrouve le même goût, le sucre et l'huile de palme en moins. Car contrairement à ce que laisse penser sa mauvaise réputation, le beurre de cacahuète, pourvu que l'on en choisisse une version naturelle est un produit plein de bienfaits. Les cacahuètes constituent une source intéressante de protéines, de zinc, de cuivre, de manganèse et de vitamine du groupe B (B1, B3 et B9). Certes, le beurre d'arachide est un produit gras, mais il s'agit majoritairement d'acides gras mono-insaturés et poly-insaturés qui contribuent à réduire le taux sanguin de cholestérol et ont une action préventive sur les maladies cardiovasculaires.
Pour cette recette je me suis inspirée des cookies au beurre de cacahuète de Cléa, en ajoutant des canneberges séchées (et non confites, comme on en trouve la plupart du te:mps). Il est résulte des biscuits croquants au bon goût de cacahuète, contrebalancée par la pointe d'acidité des canneberges. Un délice à savourer sans remords à l'heure du thé.

Pour une quinzaine de biscuits :
  • 75 g de purée de cacahuète
  • 12,5 cl de lait végétal (ici millet-amandes)
  • 50 g de flocons d'avoine
  • 50 g de son d'avoine
  • 50 g de farine au choix
  • 1/2 c. à c. de poudre à lever
  • 40 g de sucre complet
  • 50 g de canneberges séchées
Dans un premier saladier, délayer la purée de cacahuète dans le lait végétal. Dans un second saladier, mélanger tous les ingrédients secs, à l'exception des canneberges séchées.
Verser le contenu du second saladier dans le premier, mélanger grossièrement, ajouter les canneberges coupées en deux et mélanger à nouveau. On obtient une masse bien épaisse (au besoin, ajouter un peu de lait végétal).
Préchauffer le four th 6 (180°C).
A l'aide d'une petite cuillère, prélever des noix de pâte, les rouler entre vos mains humides pour former une boule, poser sur une plaque de cuisson recouverte d'une feuille anti-adhésive et écraser légèrement.
Enfourner pour 12 minutes.
Sortir les cookies du four et faire refroidir sur une grille à pâtisserie.


Sources :
Fiche Arachide de Passeport santé
Peanut bureau of Canada

dimanche 16 novembre 2014

Carrés à la confiture coco-kaki

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2014/11/carres-la-confiture-coco-kaki.html
Au départ, cette recette n'était pas vraiment destinée à être publiée. Il s'agissait juste d'un petit bidouillage vide-placard ; mais au vu du succès que ces petits carrés ont rencontré, je me suis dit que cela serait dommage de ne pas partager cette recette avec vous. En ce moment je suis un peu dans une phase "vide-placards", j'essaie de liquider tout les fonds de petits trucs et machins (farines, graines, confitures et autres) qui trainent dans mes placards pour y faire place nette. Je me suis donc inspirée ces carrés à la confiture pour écouler le pot de confiture de kaki réalisé l'année passée, en y ajoutant des flocons d'avoine pour le croquant et en remplaçant la margarine par un fond de beurre de coco. In fine, le résultat, un poil moins fondant que ce que je m'imaginais, mais vu la vitesse à laquelle ils ont disparus, cela ne leur enlevait rien. Si la pâte peut sembler au premier abord très peu sucrée, la (généreuse) couche de confiture rétabli l'équilibre. La saveur de la noix de coco reste relativement discrète, pour les amateurs, ne pas hésiter à rajouter un peu de noix de coco râpée.
Ces carrés sont parfaits pour le petit-déjeuner ou pour un goûter qui tient au corps. Je sens qu'ils vont vite devenir un classique, à décliner avec les autres pots de confitures qui attendent sur le dessus du garde-manger...

Pour 6 à 9 carrés:
  • 100 g de son d'avoine
  • 50 g de flocons d'avoine
  • 50 g de farine
  • 1/2 c. à c. de levure
  • 1 c. à s. de sirop d'agave
  • 40 g de beurre de coco
  • 4 c. à s. de lait de coco
  • 100 g de confiture de kaki
Pour la confiture de kaki :
  • 100 g de kaki bien mûr
  • 70 g de sucre
Préparer la confiture de kaki : Eplucher le kaki et le mettre dans une casserole avec le sucre. Porter à ébullition sur feu doux et laisser cuire une dizaine de minutes. Réserver.
Préparer la pâte : Dans un saladier, mélanger le son et les flocons d'avoine avec la levure et la farine.
Faire chauffer le beurre de coco pour le ramollir, y ajouter le sirop d'agave. Verser ce mélange dans les ingrédients secs et sabler à la main. Ajouter le lait de coco petit à petit, jusqu'à obtenir une boule de pâte.
Graisser un moule carré d'une vingtaine de centimètre de diamètre. Diviser la pâte en deux. Abaisser la première moitié au rouleau à pâtisserie et en foncer le moule.
Répartir dessus la confiture de kaki.
Etaler l'autre moitié de pâte et en recouvrir la confiture.
Faire cuire 30 minutes à four th 6 (180°C).
Sortir du four et laisser refroidir sur une grille avant couper en carrés plus ou moins gros selon votre appétit!

jeudi 13 novembre 2014

Liesbster awards

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2014/11/lisbster-awards.html


Il y a quelques jours, j’ai été taguée pour les Liebster Awards via Hellocoton  par Une vegan à Paris ; bien que très honorée j’avoue que j’ai pris mon temps pour répondre, mais mieux vaut tard que jamais non ?
Voici donc quelle était ma tâche :
- Citer le blogueur (et son blog) qui a nominé ton blog ;
- Écrire 11 choses sur soi ;
- Répondre aux 11 questions de la personne qui t’a tagué(e) ;
- Rédiger 11 questions pour les suivants ;
- Nominer 11 autres blogs ayant moins de 200 abonnés, copier leurs liens dans l’article et les prévenir

On commence par les 11 choses sur moi :
1. Dans la vraie vie, je suis plutôt timide, et on m’a appris que c’était mal élevé de parler de soi alors j’ai eu un peu de mal avec l’exercice, je vous demande de bien vouloir m’excuser de ma gaucherie.
2. D’ailleurs, je passe ma vie à m’excuser pour des broutilles tellement j'ai toujours peur de mal faire !
3. Sinon je suis une jeune étudiante de 22 ans (et demi)
4. Je vis à Paris
5. mais je suis originaire du Jura, et je me considère autant Franc-comtoise que Francilienne… une Parisienne franc-comtoise en quelque sorte.
6. J’adore cuisiner (mais ça c’est pas vraiment un scoop) surtout les produits que je ne connais pas.
7. D’ailleurs, j’adore goûter des nouveaux plats et des nouveaux aliments.
8. Mais il n’y a pas que la cuisine dans la vie ; je suis une fille très manuelle : j’adore créer avec mes mains, j’ai une armoire remplie de fournitures de travaux manuels.
9. Je suis révoltée par le gaspillage, qu’il soit alimentaire, d’énergie ou autre. Du coup je récupère plein de trucs.
10. On ne peut pas dire que je sois une adepte du minimalisme (j’aimerai bien pourtant) : au contraire, j’ai beaucoup de mal à me séparer des choses ; je garde même mes tickets de métro, c’est dire !
11. J’aimerais que les journées aient 48h pour pouvoir y caser tout ce que j’aurais envie d’y faire : cuisiner, bricoler, voir des amies, lire, visiter des expos, flâner dans les rues, buller tranquillement,…
En prime, une petite photo de moi...
Voici maintenant les questions auxquelles je devais répondre :
1.Pourquoi avoir choisi ce nom pour ton blog ?
Pourquoi Cuillère et saladier ? parce que ce sont les deux seuls ustensiles vraiment indispensables en cuisine.
2. Quand as-tu lancé ton blog ?
Au mois de décembre 2012…, c’est bientôt son anniversaire.
3. Qu'est-ce qui t'a récemment énervé(e) très fortement ?
De voir tout ce que jettent les commerçants à la fin du marché.
4. Quels sont tes goûts culinaires ? Omnivore ? Végétarien ? Végétalien ?
On peut dire que je suis une omnivore végétarienne.
5. Quelle est la plus grande honte de ta vie?
Par construction, j’en ai honte…donc je ne le dirais pas !
6. S'il ne fallait en choisir qu'un, quel serait le produit de beauté dont tu ne pourrais pas te passer ?
Le baume à lèvres (que je fais maison grâce à la super recette d'Antigone XXI)
7. Quel est le blog que tu suis le plus assidûment ?

Ohlala, dur dur, j’en suis tellement…et puis je ne veux pas faire de jaloux ! Parmi mes favoris (et dans le désordre) : Végébon, Antigone XXI, Green me up, Makanai bio,…
8. Un aliment que tu détestes ?
A part les tripes, le boudin et les abats que j’ai de toute manière banni de mon alimentation, plus aucun (mais j’ai des préférences quand même !).
9. Ton plat favori ?
En ce moment la soupe potimarron-patates douces
10. Quel pays aimerais-tu visiter ou re-visiter ?
Le Japon. Et sinon, je ne serais pas contre repartir à Berlin.
11. Tes 3 kiffs de la journée ?
Prendre tranquillement un beau (et bon) petit déjeuner.
Me glisser dans les draps frais avec un bon livre.
Cuisiner !

Mes 11 questions que je pose : 
1. Pourquoi as-tu créé ton blog?
2. Que fais-tu dans la vie?
3. Quelle est ta devise?
4. Ton film préféré?
5. Quelle est la personne qui compte le plus pour toi?
6. Qu'est-ce qui te révolte le plus?
7. Tu ne résistes pas à ...
8. Quelle est ta plus grande peur?
9. Quelle est ta spécialité culinaire?
10. Quelle est ta saison préférée?
11. Quel est le vêtement que tu ne pourrais porter pour rien au monde?

lundi 10 novembre 2014

Raviolis au potimarron et à l'amande amère

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2014/11/raviolis-au-potimarron-et-lamande-amere.html
Lorsque j'étais petite il y avait un jeu dont je ne me lassait pas, que ce soit en voiture, dans les files d'attente ou en randonnée, c'était celui du petit bonhomme. Son principe est très simple : on choisi une couleur puis on cherche ce que le petit bonhomme de cette couleur peut manger, étant entendu qu'il ne peut ingérer que des aliments de sa couleur. Or en automne-hiver, je ne sais chez vous, mais chez moi, entre les courges, les agrumes et les kakis, le petit bonhomme orange s'invite souvent à ma table. C'était notamment le cas au dernier repas avec ces raviolis tout orangés au potimarron. Bien sûr, cela fait entrer dans le sempiternel débat de savoir si se sont les ingrédients bruts qui doivent être orange ou si c'est le résultat final qui compte (ce qui élargi grandement le champs des possibles pour le petit bonhomme rose, condamné dans le première option à manger des betteraves rouges matin, midi et soir!). Second débat : celui de savoir si on prend en compte l'intérieur ou l'extérieur de l'aliment (le radis noir, c'est pour le petit bonhomme blanc ou pour le noir?). Bon ici, pas de problème puisque ces raviolis sont aussi orangés à l'extérieur qu'à l'intérieur. En effet, la pâte colorée au potimarron cache une farce pleine de saveurs. La douceur du potimarron se marie à celle des amandes pour un ravioli au goût subtil oh combien réconfortant. Et pour rester dans le thème, n'hésitez pas à finir le repas par quelques mandarine ou un bon kaki bien mûr! Si avec ça vous ne vous transformez pas en petit bonhomme orange...
Pour 2-3 personnes :
Pour la pâte :
  • 100 g de potimarron cuit
  • 100 g de farine T 80
  • 2 cl d'eau
  • 1 pincée de sel
Pour la farce :
  • 200 g de potimarron cuit
  • 20 g d'amandes amères (ou 20 g d'amandes + 1 c. à c. d'arôme d'amande amère)
  • 1 pincée de sel
Préparer la pâte à ravioli : Mixer le potimarron préalablement cuit avec le sel et l'eau. Placer la farine dans un saladier, faire un trou au centre, ajouter la purée de potimarron. Mélanger d'abord à la cuillère puis à la main jusqu'à obtenir une boule de pâte qui ne colle pas aux doigts. Rajouter selon les cas, un peu d'eau si la pâte ne se forme pas, un peu de farine si elle est trop liquide. Travailler ainsi la pâte cinq à sept minutes. Réserver au frais enveloppé dans un torchon fariné ou enfermé dans une boite.
Préparer la farce : Mixer le potimarron avec les amandes et le sel jusqu'à obtenir une consistance homogène. Ajouter, le cas échéant l'extrait d'amande amère.
Préparer les raviolis : Sortir la pâte du réfrigérateur et la placer sur le plan de travail généreusement fariné. Étaler finement au rouleau à pâtisserie lui aussi bien fariné, pour obtenir un rectangle. Sur l'une des moitiés du rectangle, disposer régulièrement des petits tas de farce (environ une petite cuillère à café). Rabattre la seconde moitié de pâte, appuyer autour des petits tas de farce pour bien souder et découper les raviolis à l'emporte-pièce ou à la roulette.
Réserver sur une plaque recouverte d'une feuille anti-adhésive farinée et recommencer jusqu'à épuisement de la pâte.
Faire cuire les raviolis 3 à 4 minutes à l'eau bouillante salée. Servir bien chaud, éventuellement saupoudré d'un peu de parmesan.

samedi 8 novembre 2014

Concours Saveurs Durables

Une fois n'est pas coutume, pas de recette aujourd'hui, mais ce petit billet pour vous présenter le concours organisé par Saveurs durables. 
Saveurs durables, c'est quoi? Saveurs durables, c'est avant tout une association  créée en  2012 pour promouvoir l'alimentation durable, c'est à dire une alimentation éthique et écologique, composée d'ingrédients végétaux, produits localement de manière respectueuse de l'environnement. Et parce que dans ce domaine, rien n'est plus convainquant que l'expérience, Saveurs durables organise  un concours de cuisine destinés aux élèves des lycées hôteliers, au cours duquel les participants doivent réaliser une recette correspondant à ces standards.
Renouant avec la tradition interrompue l'année passée, cette année, Saveurs durables propose une déclinaison grand public de ce concours. Cette dernière se déroulera en deux temps : une première phase de sélection en novembre-décembre puis la finale qui aura lieu lors de la journée annuelle qui aura lieu cette année le 11 avril 2015.
Créer une recette de dessert entièrement végétale et de saison, ça vous botte? Alors n'attendez plus pour retirer votre dossier de candidature, et le renvoyer avant le 30 novembre 2014. Les trois finalistes, le premier désigné par les votes des internautes et les deux autres par le jury du concours, s’affronteront lors de la journée d'avril, durant laquelle ils devront créer une recette à partir d'un panier imposé d'ingrédients de saison. Alors, ça vous dit?
Pour le règlement, c'est ici et pour participer, c'est.

jeudi 6 novembre 2014

Cookies bretons : sarrasin, caramel et pomme

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2014/11/cookies-bretons-sarrasin-caramel-et.html
Avec l'automne qui arrive en douceur, le temps qui vire au gris, les journées qui raccourcissent j'ai des envies de cocooning et rien de mieux pour cela qu'une fournée de petits biscuits à déguster pour son quatre heure. En faisant le ménage dans mes placards, j'ai retrouvé un paquet de caramels, sûrement cadeau d'une bonne âme bien intentionnée. Je ne savais trop qu'en faire, n'étant pas fan de bonbons et sucreries, mais en voyant les pommes dans ma corbeille à fruit, m'est venue l'idée de marier les deux dans des cookies.
Je ne sais pas vous mais moi on me dit caramel, pomme et je pense Bretagne (oui, je suis assez clichés comme fille) et qui dit Bretagne dit sarrasin non? D'où l’utilisation de cette farine de polygonacée typique de cette province. Sarrasin, caramel et pomme, des saveurs toutes douces réunies dans un cookie croquant fondant, il n'en faut pas plus pour me réconcilier avec le temps gris et maussade de ces derniers jours. J'en viens même à espérer qu'il commence à faire vraiment froid, pour pouvoir jouer avec la buée sur la vitre en dégustant mes petits biscuits du goûter...

 Pour une quinzaine de cookies :
  • 65 g de farine de sarrasin
  • 50 g de farine de blé complète
  • 30 g de sucre
  • 1 c. à c. de poudre à lever
  • 1 pincée de sel
  • 1 pomme
  • 60 g de caramels
  • 60 g d'huile de pépin de raison (ou autre huile végétal neutre)
Dans un saladier, mélanger la farine de sarrasin, la farine complète, le sucre, le sel et la poudre à lever.
Piler les caramels (ou les hacher au mixeur) pour avoir des petits morceaux.
Hacher grossièrement la pomme.
Ajouter au mélange de farines les morceaux de caramels et la pomme. Mélanger.
Faire un puits et y verser l'huile. Mélanger à la cuillère. Ajouter un peu d'eau (1 ou 2 c. à s.), assez pour former une pâte.
Préchauffer le four th 6-7 (180°C).
A l'aide d'une cuillère à café, prélever des boulettes de pâte, les rouler entre vos mains puis les écraser et les disposer sur une plaque de cuisson recouverte d'une feuille anti-adhésive.
Faire cuire 10 à 15 minutes en fonction de la puissance du four et de la tendreté des biscuits souhaitée.
Laisser refroidir quelques instants sur la plaque avant de décoller et de placer sur une grille à pâtisserie pour complet refroidissement.



lundi 3 novembre 2014

Tarte aux pommes et souchet

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2014/11/tarte-aux-pommes-et-souchet.html
Même si l'été semble s'incruster vu le temps et les températures que nous avons eut ces derniers jours, nous sommes tout de même en novembre et sur les étals du marché, prunes et figues ont disparu pour faire place aux pommes et aux poires. Et autant la tarte aux mirabelles ou aux quetsches est une véritable institution familiale, autant la tarte aux pommes n'a jamais fait partie de notre patrimoine gastronomique. Du coup, je n'ai absolument aucun scrupule à la revisiter au grès de mes envies (et du contenu de mes placards)! Et en ce moment je déborde d'idée (ça tombe bien me direz-vous car des pommes, on va en avoir tout l'hiver).
Je commence donc par cette version au souchet. Les lamelles de pommes, finement tranchées, sont disposées sur un fond de crème au souchet, qui apporte douceur et onctuosité. Cette petite tubercule au  goût biscuité, dont j'ai déjà parlé ici, se marie parfaitement bien avec les pommes. Ces dernières, cuites juste ce qu'il faut pour rester croquantes, contrastent avec le fondant de la crème.
Pour une tarte d'une vingtaine de centimètre de diamètre :
Pour la pâte :
  • 150 g de chair d'avocat (un avocat moyen)
  • 100 g de farine de blé intégrale
  • 100 g de farine de souchet
  • 1 c.à c. de poudre à lever
  • 2 c. à c. de sirop d'agave (ou de sucre)

Pour la garniture:
  • 40 g de farine de souchet
  • 20 g de sucre (facultatif)*
  • 25 cl d'eau
  • 4 belles pommes acidulées
* N'étant pas un bec sucré, je n'ai pas mis de sucre et j'ai trouvé cela parfait. Néanmoins, si vous êtes habitués aux tartes un peu sucrée, mieux vaut en ajouter un peu.

Préparer la pâte : Mixer ensemble la chair d'avocat et le sirop d'agave jusqu'à obtenir une purée lisse.
Dans un saladier, mélanger la farine de blé, celle de souchet et la poudre à lever. Creuser un puits et y verser la purée d'avocat. Mélanger à la cuillère en bois puis à la main pour incorporer cette dernière.
Pétrir la pâte quelques minutes, jusqu'à ce qu'elle soit bien lisse.
Réserver au frais 30 minutes.
Préparer la crème de souchet : Placer la farine de souchet (et le sucre si vous en utilisez) dans une petite casserole. Délayer avec de l'eau tiède. Porter à ébullition sur feu doux, en remuant constamment pour éviter que la préparation n'accroche. Faire cuire la crème une dizaine de minutes en continuant de remuer, jusqu'à ce que la crème nappe la cuillère.
Laisser tiédir.
Faire cuire la pâte à blanc : Etaler la pâte à tarte sur le plan de travail fariné, en foncer un moule à tarte. Couvrir d'une feuille de papier sulfurisé et lester avec des cailloux, des billes de céramiques ou des légumes secs. Enfourner à 200°C (th 6-7) pour 15 minutes.
Préparer les pommes : Éplucher les pommes et les couper en quartiers. Enlever les pépins et couper en lamelles les plus fines possibles.
Assembler la tarte : Verser la crème de souchet sur le fond de tarte. Disposer par-dessus les lamelles de pommes et faire cuire à 200°C (th 6-7) environ 10 minutes, que les pommes soient juste cuites mais encore croquante.
Laisser refroidir sur une grille à pâtisserie.