vendredi 26 décembre 2014

Truffes crues matcha pandan

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 J'espère que vous avez passé de belles fêtes de Noël. En cette période qui rengorge de chocolat, pour vous éviter la crise de foie, je vous propose aujourd'hui la recette d'une petite douceur qui a fait fureur à la table de Noël chez nous. Pour changer des traditionnelles truffes au chocolat, voici donc des truffes crues parfumées au thé matcha, à l'essence de pandan avec un soupçon de citron pour aciduler le tout. Un petit délice qui se mange bien plus facilement que leurs cousines chocolatées, même si ce n'est pas une raison pour s'enfiler toute la boite, hein!

Pour une vingtaine de truffes :
  • 80 g de noix de cajou
  • 3 c.à s. de sucre glace
  • 1 c. à c. de zeste de citron
  • 1 c. à c. de matcha
  • 1 petite c. à c. d'essence de pandan
  • 2 c. à s. de farine de coco
La veille (ou au minimum 4 heures avant), mettre les noix de cajou à tremper dans un bol d'eau.
Le lendemain, égoutter soigneusement les noix de cajou. Les mixer avec l'essence de pandan, le sucre glace, le zeste de citron et le thé matcha jusqu'à obtenir une consistance lisse. Ajouter la farine de coco pour épaissir la préparation.
Faire se raffermir la pâte environ 30 minutes au frais.
A l'aide d'une petite cuillère, prélever des morceaux de pâte, les rouler entre vos deux paumes pour les arrondir puis les rouler légèrement dans un peu de farine de coco.
Conserver au frais dans une boite hermétique.

mardi 23 décembre 2014

Figues confites au vin rouge et épices

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Mardi 23 décembre...ça sent Noël à plein nez, dehors mais aussi chez Cuillère et saladier. Lorsque  La cuisine d'Anna et Olivia et Une novice en cuisine m'ont proposé de participer au calendrier de l'Avent gourmand de Recettes.de avec elles sur le thème Noël et fruits secs, j'avais beau mettre déjà engagée pour Noël en Italie, je n'ai pas pu résister à participer une seconde fois.
Cette recette de figues sèches confites que vous avez juste le temps de réaliser pour le 25 décembre s'insérera parfaitement dans votre menu de fête, aussi bien pour accompagner le plat principal que sur de petits toasts apéritif ou même encore en dessert avec une belle boule de glace à la vanille!
 Pour un grand pot :
  • 250 g de figues sèches
  • 400 ml de vin rouge
  • 1 bonne c. à s. de miel (ou de sirop d'agave ou 50 g de sucre)
  • 1 gousse de vanille
  • 2 bâtons de cannelle
  • 4 clous de girofle
  • quelques grains de poivre
  • 1 pincée de sel (si si)
  • 4 étoiles de badiane 
La veille, diluer le miel dans le vin rouge. Fendre la gousse de vanille, concasser très grossièrement la badiane, les clous de girofle et le poivre. Ajouter l'ensemble des épices (y compris le sel) dans le vin rouge.
Verser sur les figues sèches et laisser reposer au frais une nuit.
Le lendemain, porter le mélange à ébullition. Laisser bouillir 30 minutes environ, le temps que le vin réduise et devienne sirupeux.
Placer les figues dans un grand pot de confiture ébouillanté, verser le liquide et les épices par-dessus, fermer immédiatement et retourner. Laisser refroidir avant de ranger.
A consommer dans les trois mois et à conserver au réfrigérateur une fois ouvert.

dimanche 21 décembre 2014

Poires pochées au safran, chips d'épluchures et sablés noisette (Noël 100% durable #4)

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Pour clore en beauté ce repas 100% durable, un petit dessert non seulement local, mais aussi zéro déchet (et oui, on ajoute de la difficulté au fur et à mesure). Bien sûr, avec ce dessert fruité, on est assez loin de la traditionnelle bûche au chocolat, mais personnellement, je n'ai jamais beaucoup appréciée cette dernière, qui vous reste bien souvent sur l'estomac (déjà bien rempli). Au contraire ici, un dessert léger et digeste mais néanmoins festif. Le fondant des poires cuites contraste avec le croquant des chips d'épluchures et le biscuit tout noisette apporte une petite touche pralinée tout ce qu'il y a de plus gourmande. Et last but not least, tout peut être préparé à l'avance, la veille voir l'avant-veille, pour profiter au mieux de la fête et de l'esprit de Noël.
Pour 8 personnes :
Pour les poires pochées :
  • 8 petites poires bio (ici conférence)
  • 50 cl d'eau
  • 1 belle pincée de pistil de safran
Pour les chips d'épluchures:
  • les peaux des 8 poires
  • 2 c. à s. de sucre complet
Pour les sablés noisette :
  • 80 g de farine
  • 40 g de noisettes décortiquées
  • 60 g de purée de noisettes
  • 20 g de sucre complet
Préparer les poires pochées : Laver les poires puis les peler à l'épluche-légume en réservant les pelures. Porter à ebullition l'eau et le safran, y faire pocher les poires une dizaine de minutes, jusqu'à ce qu'elles soient bien tendres. Réserver dans le jus de cuisson.
Préparer les sablés : Torréfier les noisettes à la poêle ou sous le grill du four. Attendre quelques minutes puis frotter les noisettes entre vos paumes de mains pour enlever la peau. Les mixer grossièrement.
Dans un saladier, mélanger la farine, les noisettes moulues et le sucre. Ajouter la purée de noisettes. Mélanger à la main pour obtenir un sable. Ajouter alors 1 à 2 c. à s. pour obtenir une boule de pâte.
Sur le plan de travail fariné, façonner un boudin de 6 à 7 cm de diamètre. En couper des rondelles d'environ 0,5 cm d'épaisseur.
Placer les sablés sur une plaque de cuisson recouverte d'une feuille de papier cuisson et faire cuire une dizaine de minutes à 180°C (th 6).
Laisser refroidir sur une grille à pâtisserie.
Préparer les chips d'épluchures : Mettre les pelures réservées dans un saladier, ajouter le sucre. Mélanger pour enrober les pelures de sucre et les disposer sans qu'elles ne se chevauchent sur une plaque de cuisson recouverte d'une feuille anti-adhésive.
Enfourner à four doux (th 4-5) jusqu'à ce qu'elles soient mordorées (compter une vingtaine de minutes, en surveillant).
Monter les desserts : Sur chaque assiette, disposer une poire, quelques chips et un sablé. Arroser éventuellement d'un peu de jus de cuisson et servir.
Et voilà, pas besoin d'aller à l'autre bout du monde pour se régaler, j'espère vous en avoir convaincu avec cette petite série de mets locaux et de saison qui régalerons vos papilles sans nuire à la planète. 

Petit résumé express de ce menu pas comme les autres :

mercredi 17 décembre 2014

Carrés de polenta croustillants au potimarron rôti

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Vous avez bien du remarquer que depuis quelques temps déjà, le blog s'est mis en mode 100% fêtes...et ce n'est pas prêt de s'arrêter! J'aime tellement cette période des préparatifs de Noël que je voudrais la faire commencer toujours plus tôt (bon, pas en novembre comme dans les magasins quand même!). C'est une période où je suis excitée comme une puce et je ne pense plus qu'à une chose : que vais-je offrir à Noël? quel assortiment de biscuits et de chocolat vais-je proposer? quel sera le menu? ect, ect...
Je saisis toutes les occasions pour avoir un prétexte à me mettre dans l'ambiance, et je ne pouvais pas ne pas participer au calendrier de l'Avent gourmand de Recettes.de. Aujourd'hui, avec Les recettes de Joséphine et De pâte à sucre nous vous proposons d'illustrer le thème Noël en Italie.
Selon mon livre des traditions de Noël (ma bible en cette période de l'année), à Noël, en Italie, on mange de la polenta (des Italiens dans la salle pour confirmer?). Mais bon, je n'allais pas vous proposer une recette de polenta toute simple, se serait bien mal me connaître. La tradition oui, mais pas sans la revisiter un peu! Et voici comment sont nés ces carrés de polenta bien croustillants, garnis de potimarron rôti, je vous le donne dans le mille, au vinaigre balsamique! (on est accro ou on ne l'est pas). Voilà qui fera une petite entrée sympa ou même, servi avec un accompagnement comme des marrons, un plat principal végétarien pour un repas festif (et italien).

Pour 6 personnes :
  • 100 g de semoule fine de maïs (polenta)
  • 1 pincée de gros sel
  • 1/2 potimarron
  • 2 c. à s. d'huile d'olive
  • 2 c. à s. de vinaigre balsamique
  • 1 chèvre frais (facultatif)
Préparer la polenta : Mettre dans une casserole 70 cl d'eau, y verser la semoule de maïs en plus. Porter à ébullition et faire cuire 30 minutes en remuant. Ajouter de l'eau si la polenta épaissit trop.
Verser la polenta dans un plat rectangulaire sur une épaisseur d'environ 1 cm. Laisser refroidir.
Préparer le potimarron : Laver le potimarron et le couper en tranche fines.  Les étaler sur une plaque de cuisson recouverte d'une feuille anti-adhésive.
Dans un petit bol, mélanger l'huile et le vinaigre balsamique. 
Saler le potimarron et arroser du mélange huile-vinaigre.
Faire rôtir sous le grill du four une quinzaine de minutes.
Préparer les carrés : pendant ce temps, couper la polenta refroidie en petits carrés. Recouper chaque carré en deux dans le sens de l'épaisseur. Badigeonner les carrés d'un peu d'huile et les faire griller sur les deux faces à la poêle. Réserver au chaud.
Monter les carrés : Placer sur chaque carré grillé quelques tranches de potimarron rôti. Parsemer de chèvre frais émietté et servir aussitôt avec un peu de salade.


dimanche 14 décembre 2014

Parmentier topinambour-châtaigne, compotée d'échalotes (Noël 100% durable #3)

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Voici enfin venir le temps du plat de résistance. Au coeur de ce repas 100% durable, des parmentiers sans viande mais pas sans saveurs. Un duo qui dépote : toute la douceur et l'onctuosité de la châtaigne mariée à la finesse du topinambour. Des légumes souvent mal aimés mais qui pour moi symbolisent l'hiver et ses petits plats tout doux. Le topinambour, ou artichaut de Jérusalem, comme le surnomment nos amis anglo-saxons, sûrement à cause de son petit goût bien particulier qui rappelle celui des fonds d'artichaut a souvent mauvaise presse. Riche en inuline, qui lui donne son petit côté sucré, il peut parfois déranger quelque peu les intestins fragiles. Dans ce cas, ne pas hésiter à le faire cuire dans de l'eau additionnée de bicarbonate de soude ou à ajouter une pomme de terre à l'eau de cuisson.Car il serait dommage de s'en priver, l'inuline étant particulièrement bénéfique pour la bonne santé de la flore intestinale. Et puis son petit goût d'artichaut, j'avoue que moi, je n'y résiste pas! Consommé ici en petite quantité et associé à la châtaigne, particulièrement digeste, il ne devrait pas vous poser de problème, et vous êtes sûrs de d'aviver la curiosité de vos hôtes qui ne connaissent souvent pas ce légume oublié.
Pour 8 personnes :
Pour les Parmentiers : 
  • 900 g de topinambours
  • 800 g de châtaignes
  • 2 c. à s. de purée de noisettes
  • 1 poignée de noisettes
Pour la compotée d'échalotes :
  • 300 g d'échalotes
  • 3 c. à s. de sucre 
  • 1 pincée de sel
Préparer la purée de châtaigne : Si vous optez pour des châtaignes fraiches, les inciser puis les faire cuire à la vapeur une dizaine de minutes. Les éplucher en prenant bien soin d'ôter la petite peau brune.
Mettre les châtaignes dans une casserole avec un fond d'eau et une pincée de sel. Porter à ébullition et laisser cuire une quinzaine de minutes, le temps que les châtaignes soient cuites. Mixer grossièrement avec l'eau de cuisson. Ajouter la purée de noisette puis assez d'eau (ou de lait végétal) pour obtenir une purée crémeuse. Réserver.
Préparer les topinambours : Eplucher les topinambours et les faire cuire une dizaine de minutes à la vapeur : ils doivent être encore un peu fermes. Les couper en tranches fines.
Monter les parmentiers : Placer quatre cercles à pâtisserie sur une plaque de cuisson recouverte d'une feuille anti-adhésive. Répartir au fond une couche de topinambour, la purée de châtaigne puis recouvrir de rondelles de topinambour.
Préchauffer le four th 6 (180°C).
Concasser les noisettes et les répartir sur le dessus des parmentiers.
Enfourner les parmentiers pour une quinzaine de minutes, le temps que les noisettes dorent un peu (si besoin, les remonter sous le grill du four).
Préparer la compotée d'échalotes : Eplucher puis émincer les échalotes. Les faire revenir dans une casserole avec un peu d'huile jusqu'à ce qu'elles prennent une coloration mordorée. Saler puis ajouter le sucre et laisser caraméliser en surveillant. Ajouter éventuellement un peu d'eau pour éviter qu'elles n'accrochent. Réserver.  Dresser les assiettes : Réchauffer la compotée d'échalotes. Disposer un parmentier sur chaque assiette, ajouter un cordon de compotée d'oignon. Retirer le cercle à pâtisserie et servir aussitôt.
EDIT : Au menu il y avait aussi :

mercredi 10 décembre 2014

Petits sablés de Noël

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Il y a quelques jours, j'ai animé un atelier de création de sablés de Noël avec le collectif Réparons et re-parons Noël. Dans la plus pure tradition allemande, nous avons réalisé de petits sablés à suspendre dans le sapin, à la des sempiternelles boules de Noël. Une recette toute simple -tellement simple qu'on a même pas besoin de balance- à faire et à refaire en la déclinant à l'infini : faire des mélanges de farines, ajouter des épices, changer de sucrant, de corps gras... Cette recette n'est d'ailleurs que la version revue et corrigée de l'originale à base de beurre et de farine blanche. Au goût bien sûr, rien à voir mais l'explosion de saveurs est telle que pour rien au monde je reviendrais à l'originale...et comme en plus celle-ci est bien plus saine, on est gagnant sur tout les plans.
Pour une vingtaine de sablés :
Pour les sablés :
  • 1 tasse* et demi de farine semi-complète (T 80)
  • 1/2 tasse* de sucre complet
  • 1 c. à c. de levure chimique
  • 25 g de purée de noisettes (soit une bonne cuillère à soupe)
  • un peu d'eau tiède
* 1 tasse = 250 ml
Pour le glaçage :
  • 100 g de sucre glace
  • 1 c. à c. de jus de citron
  • un peu d'eau
  • colorants alimentaires
  • pépites de chocolat, morceaux de fruits confits, vermicelles de sucre,....
Préparer la pâte à sablé : Dans un grand saladier mélanger la farine, le sucre complet et la levure. Ajouter la purée de noisette et mélanger du bout des doigts pour obtenir un sable. Ajouter un peu d'eau petit à petit en mélangeant avec les doigts jusqu'à obtenir une boule qui ne colle pas aux doigts.
Placer dans un torchon propre et réserver au frais 30 minutes environ.
Former les sablés : Préchauffer le four th 6-7 (200°C).
Etaler la pâte sur le plan de travail farine sur une épaisseur d'environ 0,3 cm. A l'aide d'emporte-pièces, découper des sablés de différentes forme. Percer chaque sablé à l'aide d'un pique en bois : vérifier que le trou traverse bien le sablé et est assez large car ils ont tendance à rétrécir à la cuisson.
Aligner les gâteaux sur une plaque de cuisson recouverte de papier anti-adhésif et enfourner pour 7 à 10 minutes. Les biscuits doivent être dorés. Vérifier que les trous ne se sont pas bouchés et éventuellement les re-percer maintenant que les sablés sont encore chauds et malléables.
Laisser refroidir sur une grille.
Préparer le glaçage : Tamiser le sucre glace au dessus d'un petit bol et ajouter éventuellement le colorant alimentaire* et le jus de citron. Mélanger et ajouter l'eau goutte à goutte jusqu'à ce que le glaçage nappe la cuillère. Attention à ne pas rajouter trop d'eau, sinon le glaçage sera trop liquide et coulera des sablés.
Glacer les sablés : Etaler le glaçage sur les sablés à l'aide d'un couteau à beurre, en veillant à ne pas boucher le trou. Décorer selon votre fantaisie de petits bouts de fruits confits, de pépites de chocolat,...
Laisser prendre sur une plaque quelques heures.
Glisser un bout de ficelle ou de raphia dans chaque sablé, faire un nœud et le pendre dans le sapin!!!

* Pour un glaçage au chocolat, ajouter 1 à 2 c. à c de cacao non sucré au sucre glace.

dimanche 7 décembre 2014

Carpaccio de betteraves multicolore, sauce crémeuse aux noix (Noël 100% durable #2)

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Après un apéritif monocolore, (et digne du petit bonhomme orange), il est temps de bousculer un peu tout ça avec cette entrée pleine de couleurs! Rien de bien compliqué cependant, c'est même tellement simple que je ne sais pas si on peut appeler ça une recette : des betteraves finement tranchées et une petite sauce à base de noix. Simplicité certes, mais j'avoue que cette recette m'a donné un peu de fil à retordre. La plupart du temps, j'assaisonne mes carpaccios d'un trait de balsamique et d'un filet d'huile d'olive. Pas très locavore tout ça, les oliviers, ça ne courre pas les rues parisiennes.... .C'est d'ailleurs un problème récurrent que j'ai rencontré tout au long de l'élaboration de ce repas, celui des assaisonnements et matières grasses. En effet, la plupart du temps, je cuisine à l'huile d'olive ou à l'huile de coco, voir à l'huile d'arachide, rien de produit très localement. Certes en Ile-de-France on peut apercevoir quelques de champs de colza, mais je doute qu'ils servent à produire de l'huile. Du coup, je me suis tournée vers les oléagineux, mais même problème : si on trouve bien des noix et des noisettes, il ne me semble pas qu'aucun producteur d'huile n'officie dans la région. Il ne me restait donc plus que l'alternative de préparer moi-même mes propres purées de noix et de noisette, à partir des fruits entiers, et c'est ce que j'ai scrupuleusement fait, de l'apéritif au dessert. D'où cette petite sauce à base de noix, pour accompagner ce carpaccio de betterave, souvenir des salades mâche-betterave-noix-comté de mon enfance. Deuxième écueil : le jus de citron. En effet, j'ai l'habitude de réaliser ce genre de petite sauce crémeuse en délayant de la purée d'oléagineux dans un peu d'eau et de jus de citron. Du coup, pour retrouver cette petite touche d'acidité, je lui ai substitué le vinaigre de cidre qui certes, n'apporte pas de vitamine C, mais ajoute le piquant désiré. Ahlala, la cuisine locale, ça demande de la réflexion! C'est fou de voir à quel point certains ingrédients pourtant lointains sont devenus tellement monnaie courante que l'on n'arrive (presque) plus à s'en passer.
Pour 8 personnes:
  • 1 betterave rouge
  • 1 betterave jaune
  • 1 betterave chioggia
  • 100 g de noix
  • 2 c. à c. de vinaigre de cidre
  • sel
Réaliser le carpaccio : Laver soigneusement les betteraves et les frotter pour enlever toute la terre. Si elles ne sont pas bios, les éplucher.
Trancher très finement à la mandoline ou au couteau chacune de betterave.
Disposer sur les assiettes en alternant les couleurs.
Réaliser la sauce : Mixer les noix jusqu'à obtenir une purée. Ajouter le vinaigre de cidre, saler. Allonger avec assez d'eau pour obtenir une consistance nappante.
Verser une cuillère de sauce sur le carpaccio et servir.

EDIT : Le menu était aussi composé de :

jeudi 4 décembre 2014

Soupe de potiron, gingembre et cumin

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Avec un peu de patate douce aussi! Chez nous, le potiron c'est le plus souvent en soupe (et parfois) en gratin qu'il termine. Et comme à partir de l'automne il est au menu au minimum une fous par semaine...il y a des fois où on a envie d'un peu autre chose que la traditionnelle potiron-pommes de terre, mais il ne faudrait pas que cela prenne trop de temps quand même! Alors un soir j'ai bidouillée cette petite soupe qui a remporté un tel succès que je le suis dit que même si je n'en n'avais au départ pas l'intention cela valait peut-être la peine se je la partage avec vous.  
Une soupe toute simple mais bien réconfortante comme il en faut en ces journées d'hiver où la lumière se fait trop rare. Les épices apportent tout le piquant nécessaire pour faire face aux frimas. On ne présente plus les vertus du gingembre, parfait en cette saison pour lutter contre la fatigue et les états grippaux.
Pour 6 personnes :
  • 600 g de potiron
  • 1/2 patate douce
  • 1 morceau de gingembre frais d'environ 3cm
  • 2 à 3 c. à s. de graines de cumin
  • 1 c. à c. de gros sel
Eplucher le potiron et le couper en gros cubes. Faire de même avec la patate douce.
Placer les légumes dans une grande casserole, recouvrir d'eau à affleurement. Saler.
Eplucher le gingembre et l'ajouter en gros morceaux dans la casserole, avec le cumin.
Couvrir et porter à ébullition. Laisser cuire une trentaine de minutes, jusqu'à ce que les légumes soient bien tendres.
Mixer la soupe, rectifier l'assaisonnement, réchauffer et servir parsemé d'un peu de cumin.

dimanche 30 novembre 2014

Tartinade de potimarron noisettée et ses crackers (Noël 100% durable #1)

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Un peu dans la lignée de Clem la Mandarine et Natasha d 'Echos verts qui nous ont invité au mois de novembre à participer à leur défi cadeaux home made, j'ai voulu faire quelque chose pour un Noël plus écolo. Et comme Cuillère et saladier est un blog culinaire, je me suis tournée vers ma cuisine. On le sait, les repas de fête sont souvent synonymes de débauche de gibier, fruits de mer et chocolat, sans parler des fruits exotiques et hors saison. Pourtant, l'esprit de Noël n'est-il pas celui du partage? A ce moment plus qu'à tout autre nous devrions faire des choix respectueux de la nature et des êtres vivants. C'est pourquoi je me suis lancé le défi de vous composer un menu de fête complet entièrement durable (ou du moins, le plus possible), c'est-à-dire en n'utilisant que des produits végétaux, bio, locaux et de saison. Exit donc dinde, foie gras  et autre saumon fumé; chocolat, café et fruits de la passion. J'ai même poussé le vice jusqu'à n'utiliser QUE des produits cultivé en région parisienne, où j'habite. Par conséquent, pas d'agrumes, d'épices ou même d'huile d'olive. J'avoue que j'ai du réfléchir un peu plus longtemps que d'habitude pour composer ce menu, et j'ai pu réaliser que moi qui pensait cuisiner essentiellement avec des produits locaux j'utilisais finalement beaucoup de produits venus de (plus ou moins) loin. Chaque dimanche de l'Avent, je vous proposerai donc l'une des recettes de ce menu responsable car oui, il est possible de faire la fête sans bousiller la planète (je n'ai pas pu m'en empêcher, c'est pour la rime).
Et on commence tout de suite avec l'apéritif : des crackers de potimarron accompagnés d'une tartinade potimarron noisettes. J'avoue que cette tartinade m'a donné du fil à retordre. J'étais partie sur la base d'une tartinade style houmous, or, la base de ce dernier, c'est la purée de sésame, et le sésame, jusqu'à preuve du contraire, on en produit pas beaucoup en Ile-de-France! Du coup, j'ai essayé de chercher une graines ou un oléagineux qui puisse s'y substituer, et je suis tombée sur la noisette. Pourtant, j'aurais dû y penser plus tôt, l'association potimarron-noisette tombant sous le sens, puisque d'aucun lui trouve un petit goût noisetté. Et c'est vrai que ces deux produits, qui ont en outre le mérite d'être produits localement, se complètent parfaitement. Une tartinade tellement douce et bonne que j'ai bien failli me manger le pot toute seule en la préparant !
Pour les crackers :
  • 250 g de potimarron cuit
  • 160 g de farine complète
  • 1 belle pincée de sel
  • 1/2 c. à c. de poudre à lever
Pour la tartinade :
  • 150 g de potimarron cuit
  • 50 g de noisette
  • 1 pincée de sel
Faire cuire le potimarron à la vapeur jusqu'à ce qu'il soit juste tendre. Le réduire en purée à  l'aide d'un mixer.
Préparer les crackers : Dans un saladier, mélanger la farine, le sel et la levure. Ajouter 250 g de purée de potimarron et mélanger d'abord à la fourchette puis à  la main jusqu'à ce que la pâte forme une boule et se détache des parois. Ajouter si besoin est un peu de farine.
Préchauffer le four th 6 (180°C).
Etaler la pâte sur le plan de travail farine et y découper les crackers. Pour réaliser les sapins : découper des sapins selon le patron ci-dessous.
Enfourner pour 10 à 15 minutes, jusqu'à ce que les crackers soient dorés et fermes.
Préparer la tartinade : Faire torréfier les noisettes à sec dans une poêle. Laisser tiédir quelques instant puis retirer les peaux en frottant les noisettes entre vos deux paumes.
Placer les deux tiers des noisettes dans le bol d'un mixer assez puissant et mixer par à-coup jusqu'à obtenir une pâte. Ajouter alors la purée de potimarron et le sel. Mélanger.
Concasser grossièrement les noisettes restantes et les incorporer à la préparation précédente.
Servir frais avec les crackers.

EDIT : Le reste du menu était composé de :

jeudi 27 novembre 2014

Tarte à la patate douce

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Il y a des fois comme ça où des envies vous poursuivent... Cela fait bien trois semaines que j'avais follement envie d'une part de tarte à la patate douce, envie d'autant plus étrange que je n'ai jamais goûté de tarte à la patate douce auparavant... Sans doute est-ce mon subconscient qui parle, mais j'avoue avoir du mal à identifier clairement le message. Des idées?
Cette tarte, je la rêvais toute douce et bien fondante, sous la cuillère comme dans la bouche et je dois dire que sur ce plan-là, la réalité n'avait rien à envier à mes rêves. La texture est vraiment merveilleuse, et le petit goût de cannelle en fait une douceur absolue, un vrai petit bijou sur la langue. Une tarte à la hauteur de mon fantasme...

Pour la pâte :
  • 60 g de farine de coco
  • 140 g de farine semi-complète
  • 1 belle c. à s. de sucre complet
  • 40 g d'huile de coco
  • 40 g d'huile de pépins de raisins
Pour la garniture :
  • 1 grosse patate douce de 500 g
  • 200 g de tofu soyeux
  • 10 ml de lait végétal
  • 1 c. à s. de sirop de Liège
  • 1 belle c. à c. de cannelle
  • 1/2 c. à c. de muscade

Préparer la pâte à tarte : Mélanger la farine de coco, la farine semi-complète et le sucre. Faire fondre l'huile de coco. Faire un puits dans le mélange sec, y verser l'huile de coco fondu et l'huile de pépins de raisins. Mélanger du bout des doigts. Ajouter assez d'eau pour former une boule de pâte. Envelopper dans un torchon et réserver au frais.
Préparer la garniture : Éplucher et couper la patate douce en petits morceaux et la faire cuire une quinzaine de minutes à la vapeur, jusqu'à ce qu'elle soit bien fondante. Une fois cuite, mixer la patate douce avec le sirop de Liège, le yaourt soyeux et le lait végétal. Ajouter la cannelle et la muscade.
Étaler la pâte sur le plan de travail fariné. Foncer un moule à tarte de pâte, piquer la surface à la fourchette puis y verser la garniture. Lisser le dessus de la tarte.
Faire cuire à 180°C (th6-7) une trentaine de minutes. Laisser refroidir avant de déguster.


lundi 24 novembre 2014

Granola café-coco...

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...avec une touche d'orange confite pour encore plus de gourmandise!
Lorsque j'étais petite (et que je regardais encore la télévision), la publicité pour une célèbre pâte à tartiner nous martelais "Il en faut de l'énergie pour être un enfant"...et d'en conclure qu'il fallait ASOLUMENT consommer deux tartines de cette super pâte au petit-déjeuner pour être plein d'énergie toute la journée. Je ne suis plus (vraiment) une enfant, et pourtant moi aussi j'ai besoin d’énergie le matin, et je préfère grandement la puiser dans un bon granola maison que dans une pâte à tartiner à la composition douteuse. Ce n'est pas pour autant que je renonce à la gourmandise, bien au contraire! Sans mentir, cette version du granola est la meilleure que j'ai jamais réalisée (et j'en ai testé, des parfums). Et pour les chocoholics, on peut même ajouter un peu de cacao pour une saveur moka irrésistible!

Pour un bocal :
  • 150 g de sarrasin
  • 100 g de quinoa cuit (25 g cru)
  • 100 g de flocons d'avoine (ou autre)
  • 1 c. à s. de graines de lin
  • 5 cl d'eau + 2 à 3 c. à s. de café soluble (ou 5 cl de café très très fort)
  • 1 à 2 c. à s. sirop d'érable ou de Liège (ou autre sucrant liquide)*
  • 20 g d'huile de coco
  • 25 g d'écorces d'orange confites
  • 1 poignée de copeaux de noix de coco**
  • 1 c. à s. bombée de cacao (facultatif)

* Je n'ai pas la dent très sucrée, et tout particulièrement au petit-déjeuner, je préfère un granola peu sucré, ne pas hésiter à forcer un peu la dose de sucrant, surtout si vous faites la version cacaotée

** Pour les copeaux de noix de coco j'ai tout simplement râpé à l'économe un morceau de noix de coco fraiche, mais je crois que l'on peut en trouver dans le commerce.

La veille, faire tremper le sarrasin dans un grand saladier.
Le lendemain, égoutter et rincer soigneusement le sarrasin. Faire cuire le quinoa dans deux fois et demi son volume d'eau.
Dans un petit bol, mélanger le café soluble avec l'eau, ajouter les graines de lin moulues et laisser prendre quelques minutes.
Dans un grand saladier, mélanger le sarrasin, le quinoa cuit, les flocons d'avoine ainsi que le cacao. Couper les oranges confites en petits morceaux et l'ajouter au mélange.
Dans un autre bol, mélanger l'huile de coco fondu et le sirop de Liège (ou d'érable).
Verser dans le mélange sec l'oeuf de lin et le mélange huile de coco-sirop de Liège. Bien mélanger.
Verser la préparation sur une plaque de cuisson recouverte d'une feuille anti-adhésive en tassant bien.
Enfourner à four doux (th 2-3, 150°C) pour 30 minutes. Retourner la préparation (qui va se casser en morceaux) pour faire sécher l'autre coté jusqu'à ce que les morceaux soient bien craquants (encore 30 bonnes minutes)*.
Casser en gros morceaux et ajouter les copeaux de noix de coco. Conserver dans un bocal et servir saupoudrer de farine de coco, avec un peu de lait végétal (le lait riz-coco est une tuerie).

* Pour les heureux propriétaires d'un déshydratateur, je suppose que l'on peut aussi déshydrater le granola ainsi, mais ne possédant pas ce genre d'appareil, je vous laisse juge du temps de séchage!

jeudi 20 novembre 2014

Cookies canneberges et purée de cacahuète

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2014/11/cookies-canneberges-et-puree-de.html
Ce mois-ci, les Culino versions nous proposait de partir au Québec et quoi de plus emblématique du Québec que les canneberges? le sirop d'érable, certes, mais je n'en avais pas sous la main! A cette petite baie antioxydante j'ai décidé d'associer un autre produit emblématique de l'Amérique du Nord, j'ai nommé le beurre de cacahuète. J'avoue que jusqu'à une période toute récente, je n'avais encore jamais gouté ce fameux beurre de cacahuète, élément phare de l'alimentation nord-américaine si j'en croie les romans. J'avoue que j'étais jusqu'alors pleine de préjugé envers ce fameux beurre de cacahuète, symbole pour moi de la junk food à l'américaine. Mais ça, c'était avant que je découvre la glace au beurre de cacahuète....et que je tombe amoureuse de ce petit goût d'arachide bien particulier. Je me suis donc empressée de courir acheter de quoi satisfaire ma nouvelle addiction, mais parce qu'on se refait pas, je me suis tournée vers l'alternative saine qu'est la purée de cacahuète. On y retrouve le même goût, le sucre et l'huile de palme en moins. Car contrairement à ce que laisse penser sa mauvaise réputation, le beurre de cacahuète, pourvu que l'on en choisisse une version naturelle est un produit plein de bienfaits. Les cacahuètes constituent une source intéressante de protéines, de zinc, de cuivre, de manganèse et de vitamine du groupe B (B1, B3 et B9). Certes, le beurre d'arachide est un produit gras, mais il s'agit majoritairement d'acides gras mono-insaturés et poly-insaturés qui contribuent à réduire le taux sanguin de cholestérol et ont une action préventive sur les maladies cardiovasculaires.
Pour cette recette je me suis inspirée des cookies au beurre de cacahuète de Cléa, en ajoutant des canneberges séchées (et non confites, comme on en trouve la plupart du te:mps). Il est résulte des biscuits croquants au bon goût de cacahuète, contrebalancée par la pointe d'acidité des canneberges. Un délice à savourer sans remords à l'heure du thé.

Pour une quinzaine de biscuits :
  • 75 g de purée de cacahuète
  • 12,5 cl de lait végétal (ici millet-amandes)
  • 50 g de flocons d'avoine
  • 50 g de son d'avoine
  • 50 g de farine au choix
  • 1/2 c. à c. de poudre à lever
  • 40 g de sucre complet
  • 50 g de canneberges séchées
Dans un premier saladier, délayer la purée de cacahuète dans le lait végétal. Dans un second saladier, mélanger tous les ingrédients secs, à l'exception des canneberges séchées.
Verser le contenu du second saladier dans le premier, mélanger grossièrement, ajouter les canneberges coupées en deux et mélanger à nouveau. On obtient une masse bien épaisse (au besoin, ajouter un peu de lait végétal).
Préchauffer le four th 6 (180°C).
A l'aide d'une petite cuillère, prélever des noix de pâte, les rouler entre vos mains humides pour former une boule, poser sur une plaque de cuisson recouverte d'une feuille anti-adhésive et écraser légèrement.
Enfourner pour 12 minutes.
Sortir les cookies du four et faire refroidir sur une grille à pâtisserie.


Sources :
Fiche Arachide de Passeport santé
Peanut bureau of Canada

dimanche 16 novembre 2014

Carrés à la confiture coco-kaki

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2014/11/carres-la-confiture-coco-kaki.html
Au départ, cette recette n'était pas vraiment destinée à être publiée. Il s'agissait juste d'un petit bidouillage vide-placard ; mais au vu du succès que ces petits carrés ont rencontré, je me suis dit que cela serait dommage de ne pas partager cette recette avec vous. En ce moment je suis un peu dans une phase "vide-placards", j'essaie de liquider tout les fonds de petits trucs et machins (farines, graines, confitures et autres) qui trainent dans mes placards pour y faire place nette. Je me suis donc inspirée ces carrés à la confiture pour écouler le pot de confiture de kaki réalisé l'année passée, en y ajoutant des flocons d'avoine pour le croquant et en remplaçant la margarine par un fond de beurre de coco. In fine, le résultat, un poil moins fondant que ce que je m'imaginais, mais vu la vitesse à laquelle ils ont disparus, cela ne leur enlevait rien. Si la pâte peut sembler au premier abord très peu sucrée, la (généreuse) couche de confiture rétabli l'équilibre. La saveur de la noix de coco reste relativement discrète, pour les amateurs, ne pas hésiter à rajouter un peu de noix de coco râpée.
Ces carrés sont parfaits pour le petit-déjeuner ou pour un goûter qui tient au corps. Je sens qu'ils vont vite devenir un classique, à décliner avec les autres pots de confitures qui attendent sur le dessus du garde-manger...

Pour 6 à 9 carrés:
  • 100 g de son d'avoine
  • 50 g de flocons d'avoine
  • 50 g de farine
  • 1/2 c. à c. de levure
  • 1 c. à s. de sirop d'agave
  • 40 g de beurre de coco
  • 4 c. à s. de lait de coco
  • 100 g de confiture de kaki
Pour la confiture de kaki :
  • 100 g de kaki bien mûr
  • 70 g de sucre
Préparer la confiture de kaki : Eplucher le kaki et le mettre dans une casserole avec le sucre. Porter à ébullition sur feu doux et laisser cuire une dizaine de minutes. Réserver.
Préparer la pâte : Dans un saladier, mélanger le son et les flocons d'avoine avec la levure et la farine.
Faire chauffer le beurre de coco pour le ramollir, y ajouter le sirop d'agave. Verser ce mélange dans les ingrédients secs et sabler à la main. Ajouter le lait de coco petit à petit, jusqu'à obtenir une boule de pâte.
Graisser un moule carré d'une vingtaine de centimètre de diamètre. Diviser la pâte en deux. Abaisser la première moitié au rouleau à pâtisserie et en foncer le moule.
Répartir dessus la confiture de kaki.
Etaler l'autre moitié de pâte et en recouvrir la confiture.
Faire cuire 30 minutes à four th 6 (180°C).
Sortir du four et laisser refroidir sur une grille avant couper en carrés plus ou moins gros selon votre appétit!

jeudi 13 novembre 2014

Liesbster awards

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2014/11/lisbster-awards.html


Il y a quelques jours, j’ai été taguée pour les Liebster Awards via Hellocoton  par Une vegan à Paris ; bien que très honorée j’avoue que j’ai pris mon temps pour répondre, mais mieux vaut tard que jamais non ?
Voici donc quelle était ma tâche :
- Citer le blogueur (et son blog) qui a nominé ton blog ;
- Écrire 11 choses sur soi ;
- Répondre aux 11 questions de la personne qui t’a tagué(e) ;
- Rédiger 11 questions pour les suivants ;
- Nominer 11 autres blogs ayant moins de 200 abonnés, copier leurs liens dans l’article et les prévenir

On commence par les 11 choses sur moi :
1. Dans la vraie vie, je suis plutôt timide, et on m’a appris que c’était mal élevé de parler de soi alors j’ai eu un peu de mal avec l’exercice, je vous demande de bien vouloir m’excuser de ma gaucherie.
2. D’ailleurs, je passe ma vie à m’excuser pour des broutilles tellement j'ai toujours peur de mal faire !
3. Sinon je suis une jeune étudiante de 22 ans (et demi)
4. Je vis à Paris
5. mais je suis originaire du Jura, et je me considère autant Franc-comtoise que Francilienne… une Parisienne franc-comtoise en quelque sorte.
6. J’adore cuisiner (mais ça c’est pas vraiment un scoop) surtout les produits que je ne connais pas.
7. D’ailleurs, j’adore goûter des nouveaux plats et des nouveaux aliments.
8. Mais il n’y a pas que la cuisine dans la vie ; je suis une fille très manuelle : j’adore créer avec mes mains, j’ai une armoire remplie de fournitures de travaux manuels.
9. Je suis révoltée par le gaspillage, qu’il soit alimentaire, d’énergie ou autre. Du coup je récupère plein de trucs.
10. On ne peut pas dire que je sois une adepte du minimalisme (j’aimerai bien pourtant) : au contraire, j’ai beaucoup de mal à me séparer des choses ; je garde même mes tickets de métro, c’est dire !
11. J’aimerais que les journées aient 48h pour pouvoir y caser tout ce que j’aurais envie d’y faire : cuisiner, bricoler, voir des amies, lire, visiter des expos, flâner dans les rues, buller tranquillement,…
En prime, une petite photo de moi...
Voici maintenant les questions auxquelles je devais répondre :
1.Pourquoi avoir choisi ce nom pour ton blog ?
Pourquoi Cuillère et saladier ? parce que ce sont les deux seuls ustensiles vraiment indispensables en cuisine.
2. Quand as-tu lancé ton blog ?
Au mois de décembre 2012…, c’est bientôt son anniversaire.
3. Qu'est-ce qui t'a récemment énervé(e) très fortement ?
De voir tout ce que jettent les commerçants à la fin du marché.
4. Quels sont tes goûts culinaires ? Omnivore ? Végétarien ? Végétalien ?
On peut dire que je suis une omnivore végétarienne.
5. Quelle est la plus grande honte de ta vie?
Par construction, j’en ai honte…donc je ne le dirais pas !
6. S'il ne fallait en choisir qu'un, quel serait le produit de beauté dont tu ne pourrais pas te passer ?
Le baume à lèvres (que je fais maison grâce à la super recette d'Antigone XXI)
7. Quel est le blog que tu suis le plus assidûment ?

Ohlala, dur dur, j’en suis tellement…et puis je ne veux pas faire de jaloux ! Parmi mes favoris (et dans le désordre) : Végébon, Antigone XXI, Green me up, Makanai bio,…
8. Un aliment que tu détestes ?
A part les tripes, le boudin et les abats que j’ai de toute manière banni de mon alimentation, plus aucun (mais j’ai des préférences quand même !).
9. Ton plat favori ?
En ce moment la soupe potimarron-patates douces
10. Quel pays aimerais-tu visiter ou re-visiter ?
Le Japon. Et sinon, je ne serais pas contre repartir à Berlin.
11. Tes 3 kiffs de la journée ?
Prendre tranquillement un beau (et bon) petit déjeuner.
Me glisser dans les draps frais avec un bon livre.
Cuisiner !

Mes 11 questions que je pose : 
1. Pourquoi as-tu créé ton blog?
2. Que fais-tu dans la vie?
3. Quelle est ta devise?
4. Ton film préféré?
5. Quelle est la personne qui compte le plus pour toi?
6. Qu'est-ce qui te révolte le plus?
7. Tu ne résistes pas à ...
8. Quelle est ta plus grande peur?
9. Quelle est ta spécialité culinaire?
10. Quelle est ta saison préférée?
11. Quel est le vêtement que tu ne pourrais porter pour rien au monde?

lundi 10 novembre 2014

Raviolis au potimarron et à l'amande amère

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2014/11/raviolis-au-potimarron-et-lamande-amere.html
Lorsque j'étais petite il y avait un jeu dont je ne me lassait pas, que ce soit en voiture, dans les files d'attente ou en randonnée, c'était celui du petit bonhomme. Son principe est très simple : on choisi une couleur puis on cherche ce que le petit bonhomme de cette couleur peut manger, étant entendu qu'il ne peut ingérer que des aliments de sa couleur. Or en automne-hiver, je ne sais chez vous, mais chez moi, entre les courges, les agrumes et les kakis, le petit bonhomme orange s'invite souvent à ma table. C'était notamment le cas au dernier repas avec ces raviolis tout orangés au potimarron. Bien sûr, cela fait entrer dans le sempiternel débat de savoir si se sont les ingrédients bruts qui doivent être orange ou si c'est le résultat final qui compte (ce qui élargi grandement le champs des possibles pour le petit bonhomme rose, condamné dans le première option à manger des betteraves rouges matin, midi et soir!). Second débat : celui de savoir si on prend en compte l'intérieur ou l'extérieur de l'aliment (le radis noir, c'est pour le petit bonhomme blanc ou pour le noir?). Bon ici, pas de problème puisque ces raviolis sont aussi orangés à l'extérieur qu'à l'intérieur. En effet, la pâte colorée au potimarron cache une farce pleine de saveurs. La douceur du potimarron se marie à celle des amandes pour un ravioli au goût subtil oh combien réconfortant. Et pour rester dans le thème, n'hésitez pas à finir le repas par quelques mandarine ou un bon kaki bien mûr! Si avec ça vous ne vous transformez pas en petit bonhomme orange...
Pour 2-3 personnes :
Pour la pâte :
  • 100 g de potimarron cuit
  • 100 g de farine T 80
  • 2 cl d'eau
  • 1 pincée de sel
Pour la farce :
  • 200 g de potimarron cuit
  • 20 g d'amandes amères (ou 20 g d'amandes + 1 c. à c. d'arôme d'amande amère)
  • 1 pincée de sel
Préparer la pâte à ravioli : Mixer le potimarron préalablement cuit avec le sel et l'eau. Placer la farine dans un saladier, faire un trou au centre, ajouter la purée de potimarron. Mélanger d'abord à la cuillère puis à la main jusqu'à obtenir une boule de pâte qui ne colle pas aux doigts. Rajouter selon les cas, un peu d'eau si la pâte ne se forme pas, un peu de farine si elle est trop liquide. Travailler ainsi la pâte cinq à sept minutes. Réserver au frais enveloppé dans un torchon fariné ou enfermé dans une boite.
Préparer la farce : Mixer le potimarron avec les amandes et le sel jusqu'à obtenir une consistance homogène. Ajouter, le cas échéant l'extrait d'amande amère.
Préparer les raviolis : Sortir la pâte du réfrigérateur et la placer sur le plan de travail généreusement fariné. Étaler finement au rouleau à pâtisserie lui aussi bien fariné, pour obtenir un rectangle. Sur l'une des moitiés du rectangle, disposer régulièrement des petits tas de farce (environ une petite cuillère à café). Rabattre la seconde moitié de pâte, appuyer autour des petits tas de farce pour bien souder et découper les raviolis à l'emporte-pièce ou à la roulette.
Réserver sur une plaque recouverte d'une feuille anti-adhésive farinée et recommencer jusqu'à épuisement de la pâte.
Faire cuire les raviolis 3 à 4 minutes à l'eau bouillante salée. Servir bien chaud, éventuellement saupoudré d'un peu de parmesan.