dimanche 29 décembre 2013

Soupe de potiron croustillante

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2013/12/soupe-de-potiron-croustillante.html
Honte à moi, je n'ai pas sacrifié à la tradition du blog de cuisine qui consiste à vous proposer une recette (voir un menu entier) pour les fêtes. Et non, car à vrai dire, j'étais bien trop occupée à établir mon propre menu... Mais je me rattrape avec cette soupe qui sera parfaite pour vos repas du bout de l'an.
Cette année encore, j'ai préparé mes propres marrons glacés et comme d'habitude, je me suis retrouvée avec un pot de sirop vanillé à écouler... Pour changer un peu des cakes et autres sablés, j'ai tenté cette fois-ci une recette salée en l'utilisant pour faire rôtir un peu de potiron. Cela fait un moment que des recettes de courge rôtie au sirop d'érable tournent sur la blogosphère, d'où cette idée qui peut sembler au premier abord un poil déconcertante mais après tout... Un essai qui a conquis tout le monde à la maison, une soupe toute douce mais avec un contraste de texture étonnant entre le fondant de la soupe et le croquant de la nougatine. Parfaite dans en ces journées moroses où le soir venu, une petite dose de réconfort est toujours bienvenue pour lutter contre l'obscurité ambiante...

Pour 4 personnes :
  • 1 grosse tranche de potiron (environ 700 g)
  • sirop de marrons glacés*
  • 1 à 2 c. à c. de purée de marrons
  • 50 g d'amandes
  • huile de coco
  • 75 cl à 1l d'eau
* à défaut, préparer un sirop vanillé avec 50 g de sucre, 5 cl d'eau et 1/2 gousse de vanille fendue réduit sur feu moyen une dizaine de minute jusqu'à obtenir une consistance sirupeuse.

Cuire le potiron : Couper le potiron en tranches d'environ 1 cm d'épaisseur et étaler sur une plaque de cuisson recouverte d'une feuille anti-adhésive. Badigeonner chaque morceau de potiron de sirop de marrons glacé bien concentré et parsemer de parcelles de beurre de coco. Faire rôtir sous le grill du four environ 40 minutes, en retournant à mi-cuisson.
Réaliser la nougatine : Hacher grossièrement les amandes. Dans une petite poêle, faire chauffer 2 à 3 c. à s. de sirop et ajouter les amandes hachées. Remuer pour bien les enrober et laisser caraméliser en remuant de temps en temps. Lorsque la préparation à une belle couleur brune et dégage une odeur de caramel, verser sur une surface plane huilée ou recouverte d'une feuille anti-adhésive. Laisser refroidir.
Préparer la soupe : Une fois le potiron cuit, détacher délicatement la chair et la placer dans une casserole avec la purée de marrons. Mixer en ajoutant progressivement l'eau jusqu'à obtenir la consistance désirée. Saler et réchauffer sur feu doux.
Dresser: Casser la nougatine en petits morceaux. Verser la soupe dans les assiettes de service et parsemer généreusement de nougatine.

jeudi 26 décembre 2013

Vermicelles sautés aux légumes et à la sauce de haricots noirs

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Lorsque je me lance dans les rouleaux de printemps (ce qui m'arrive relativement régulièrement, car c'est un peu une recette vide frigo/panne d'inspiration), je fais tout au pif au mètre et les trois quart du temps, je me retrouve avec trop de bâtonnets de légumes et/ou de vermicelles réhydratés. Comme je n'ai pas non plus envie de manger des rouleaux de printemps à tous les repas pendant trois jours, je comptais improviser une petite salade de vermicelles, dans l'esprit de celle-ci. Mais las, plus de sauce soja...mais une bouteille presque pleine de sauce aux haricots noirs, découverte il y a peu. Du coup, j'ai troqué ma salade pour un petit wok tout croquant.
Pour 1 personne :
  • 50 g de vermicelles de soja
  • 1/4 d'une petite courgette
  • 1/2 d'une petite carotte
  • quelques lamelles de pousses de bambou
  • quelques lamelles de céleri branche
  • 1 bonne c. à s. de sauce de haricots noirs
  • 1 c. à c. de vinaigre de riz
  • 1 filet d'huile de sésame
Réhydrater les vermicelles de soja dans un bol d'eau chaude une dizaine de minutes.
Pendant ce temps, couper les légumes en bâtonnets, sauf les pousses de bambou.
Dans un petit bol, mélanger la sauce de haricots noirs et le vinaigre avec un peu d'eau pour obtenir une sauce fluide.
Egoutter les vermicelles.
Faire chauffer un wok ou une petite poêle avec un peu d'huile neutre. Y faire sauter les légumes quelques minutes, jusqu'à ce qu'ils soient croquants. Ajouter les vermicelles, verser la sauce et mélanger. Laisser cuire 1 à 2 minutes, le temps que la sauce ai été absorbée, éteindre le feu, arroser d'un filet d'huile de sésame et servir aussitôt, éventuellement parsemé de coriandre ou de persil plat.

jeudi 19 décembre 2013

Croissants sablés aux noisettes

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Je l'avoue, cette recette n'est pas vraiment une création originale. Je me suis honteusement inspirée d'une recette d'Eryn, gardant moi aussi un souvenir nostalgique des croissants de lune Bahlsen. Toute mon enfance dans ces petits sablés au goût inimitable de noisettes et de vanille que notre grand-mère nous achetais parfois pour le goûter (exceptionnellement car le rapport quantité-prix laisse à désirer). Bon, je ne vous cacherais pas que si cette version végétalisée est très bonne, ils n'ont cependant pas tout à fait le même goût... ou peut-être est-ce mon souvenir qui me trompe? Un peu des deux sûrement...

Pour 20 à 30 biscuits :
  • 120 g de farine semi-complète
  • 25 g de sucre complet
  • 90 g de purée de noisettes
  • 1/2 c. à c. de bicarbonate de soude
  • 1 c. à s. de pralin
  • 50 g de noisettes
  • quelques gouttes de vanille liquide
  • sucre glace
Mixer les noisettes en poudre grossière.
Mélanger la farine, le sucre, la levure chimique, le pralin et les noisettes en poudre dans un saladier. Ajouter la purée de noisettes et la vanille, sabler du bout des doigts puis assembler en boule.
Placer la pâte au réfrigérateur, emballée dans un torchon pour environ 1h30, le temps que la pâte se raffermisse.
Préchauffer le four à 180 °C (th 6).
Diviser la pâte en petits bouts de la grosseur d'une petite noix et les rouler sur eux-mêmes pour former des petits boudins et leur donner une forme de demi-lune. Les placer sur une plaque de cuisson recouverte d'une feuille anti-adhésive puis les écraser légèrement sur une épaisseur d'environ 1cm.
Enfourner pour une quinzaine de minutes. Au sortir du four, saupoudrer de sucre glace à travers un tamis.
Laisser refroidir sur une grille et conserver dans une boîte en fer.

dimanche 15 décembre 2013

Pain safrané abricots pistaches

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Au départ, je voulais faire des Saffransbullar, ces petites brioches suédoises typiques de la Sainte Lucie. Même si je n'en ai (encore) jamais gouté, elles me semblent bizarrement familières. Je vois encore le livre que j'avais enfant qui détaillait les habitudes d'une famille suédoise et comment, entre autre, le jour de la Sainte Lucie, la petite fille de la famille, couronne de bougies sur la tête, amenait ces petites brioches à leur vieille voisine.... Depuis, j'ai grandi et j'ai découvert l'Eglise suédoise qui  célèbre à Paris la sainte Lucie dans la plus pure tradition suédoise. Un vrai plongeon en terre suédoise, mais si le vin chaud et les hot dogs sont bien là, point de Saffranbullar...
Bref, tout ça pour dire que j'ai été prise d'une irrésistible envie de safran et puis, sans que je sache vraiment comment, j'en suis arrivée à ce pain parfumé. Certes, le safran est bien présent, mais rien de rien à voir avec les petites brioches suédoises!!! Pas grave, il est délicieux quand même avec ses abricots moelleux et son petit goût de safran. Un délice qui réchauffe le cœur et le corps, pour affronter la journée du bon pied.

Pour 1 pain :
  • 1 c. à c. de levure de boulanger sèche
  • 400 g de farine semi-complète
  • 1 c. à c. de sel fin
  • 5-6 pistils de safran
  • 20 à 25 cl de lait d'amandes
  • 150 g d'abricots secs
  • 50 à 70 g de pistaches décortiquées non salées
La veille ou 2-3 heures à l'avance : faire chauffer le lait et lorsqu'il est sur le point de bouillir, éteindre le feu, ajouter 3 pistils de safran et laisser infuser.
Dans un bol, placer les abricots secs avec le safran restant, recouvrir d'eau chaude et réserver. Les abricots vont se réhydrater pour devenir moelleux (inutile donc de choisir des abricots secs "moelleux").
Le lendemain ou quelques heures plus tard, réchauffer très légèrement le lait d'amandes safrané à 37°C. Placer la levure dans un petit bol et ajouter 2 c. à s. de lait d'amandes. Laisser reposer 10 à 15 minutes : la levure va commencer à s'activer et faire des bulles.
Dans un grand saladier, mélanger la farine et le sel. Faire un puits au centre, y verser la levure délayée. Mélanger à la farine puis ajouter le reste du lait d'amande jusqu'à obtenir une boule élastique. Couvrir le saladier d'un torchon humide et laisser lever au chaud 3 à 4 heures, le temps qu'elle double de volume.
Egoutter soigneusement* les abricots réhydratés et les couper en gros morceaux.
Transférer la pâte sur le plan de travail fariné, la pétrir quelques instants puis incorporer les morceaux d'abricots et les pistaches jusqu'à ce qu'ils soient bien répartis (compter 10 minutes de pétrissage).
Huiler un moule rectangulaire, former un boudin avec la pâte et la placer dans le moule. Couvrir d'un torchon humide et laisser lever au chaud environ 1h30.
Préchauffer le four th 8 (210°C) et placer dans le bas du four un récipient rempli d'eau chaude.
Vérifier la levée de la pâte : en appuyant légèrement du bout du doigt, elle doit être élastique et revenir à sa place.
Enfourner le pain pour 15 minutes, vérifier le dessus et couvrir s'il dore un peu trop puis baisser le four à 180°C (th 6) pour encore une vingtaine de minutes. Sortir le pain du four, démouler et vérifier la cuisson : tapoter le dessous du pain, s'il est cuit, il doit sonner creux, si ce n'est pas le cas, le remettre quelques minutes dans le four (éteint s'il est électrique).
Laisser refroidir complètement sur une grille avant de trancher et déguster.

*le liquide de trempage est délicieux pour aromatiser vos boissons chaudes ou vos desserts.


jeudi 12 décembre 2013

Pour composer un panier gourmand innoubliable

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J'adore fabriquer mes cadeaux moi-même, et dans cette optique, LE cadeau par excellence, c'est bien sûr celui que j'ai concocté dans ma cuisine. Offrir des petits biscuits, un pot de confiture, c'est pour moi la façon la plus facile d'exprimer mon amour et ma reconnaissance aux personnes qui me sont chères. Mais attention, ce n'est pas pour autant la solution de facilité, car il ne suffit pas à mon sens de se mettre aux fourneaux.
Quelques petits conseils donc pour des paniers gourmands réussis dont les destinataires se souviendrons...

  • Personnaliser le contenu
De plus en plus, certaines marques proposent des assortiments gourmands tout prêt, déjà emballés qu'il n'y a plus qu'à déposer sous le sapin. A mon sens, c'est une véritable aberration. Le cadeau gourmand, comme tout autre cadeau se pense et se concocte pour une personne bien précise. On ne va pas offrir des plaquettes de chocolat à une personnes qui ne peut le voir en peinture, ou du thé à celui qui ne boit que du café... Avant toute chose il s'agit donc de bien cerner les goûts de la personne à qui on destine le colis : préfère-t-il le sucré ou le salé, raffole-t-il du chocolat ou des bananes séchées,... Mais on peut aller un peu plus loin : quelles sont ses habitudes, ses passions, les pays qu'il affectionne,...?
  • Soigner autant l'extérieur que l'intérieur
Dans le panier gourmand, on a souvent tendance à privilégier le contenu, parfois au détriment du contenant. Pourtant, la forme aussi est importante. Privilégier les contenants réutilisables : panier en osier, boîte décorée voir petite mallette,... Il n'est pas rare que je choisisse d'abord la corbeille avant de réfléchir à ce que je vais y mettre!!
  • Composer un panier cohérent
Il s'agit ici de créer une atmosphère, toujours en accord avec les goûts du destinataire. On peut ainsi choisir un thème : composer le panier en déclinant sous toute ses formes un aliment, une saveur,... Prendre comme thématique une région ou un pays mais pourquoi pas non plus un moment de la journée (petit-déjeuner, goûter, apéritif) ou de l'année, rassembler des produits d'une seule couleur,...

  • Diversifier le contenu
Non, non, je ne suis pas en train de contredire le point précédent!  Ce que je veux dire par là c'est qu'il peut être judicieux d'ajouter à l'ensemble un petit quelque chose qui va "durer", qu'il lui restera une fois que le panier aura été consommé. C'est d'ailleurs aussi pour ça qu'il faut à mon sens prendre soin du contenant.
Ajouter un petit objet "en dur" apporte un peu de sérénité au cadeau. Il vaut mieux le choisir en lien avec le thème adopté et essayer de se montrer un peu original. Si vous décidez d'offrir un assortiment de thé à un mordu de cette boisson, il possède déjà sans nul doute quantité de tasses et de boules à thé. Pourquoi ne pas privilégier un petit plateau individuel où il pourra poser sa tasse, ou un petit livre sur la récolte du thé? De même torchon, set de table, ustensile de cuisine un peu rare font de très beaux cadeaux qui changent du tablier ou de la spatule.

  • Privilégier le fait maison 
Je suis beaucoup plus touchée lorsque je l'on m'offre un sachet de petits gâteaux maison, même un peu biscornus, que leurs homologues irréprochables du pâtissier. Il est toujours très apprécié de glisser dans le panier une (voir plusieurs) productions maison : petits gâteaux (sucrés et salés) de toute sorte, confitures, chocolats et confiseries mais conserves, terrines ou huiles parfumées. Pensez aussi aux sucres ou sels aromatisés, aux kits à gâteaux,....
Vous trouverez quelques idées dans la rubrique cadeaux gourmands de ce blog mais sinon, la blogosphère rengorge de recettes toutes plus alléchantes les unes que les autres. Vous pouvez ainsi faire une tour sur la rubrique cadeaux gourmands de recette.de. Pendant la période des fêtes, de nombreux magasines proposent eux aussi une sélection de petites choses à faire soi-même...


Bref, en un mot comme en cent : y mettre tout son cœur,  la clé d'un cadeau réussi !!!

lundi 9 décembre 2013

Huile à la vanille

Cuillère et saladier : huile à la vanille
Pour un petit cadeau gourmand, une huile aromatisée faite maison est toujours bienvenue. Parfumée ici à la vanille, elle viendra apporter une petite touche d'exotisme à vos plats. Si vous souhaitez une huile vraiment très vanillée, préférer l'huile de pépin de raisin qui est bien plus neutre au goût que l'huile d'olive. Personnellement, j'aime l'association des deux saveurs.
A utiliser sur un poisson blanc, des noix de saint- jacques ou encore des courgettes ou autres légumes verts.
 Cuillère et saladier : huile à la vanille
Pour 1 petite bouteille :
  • 25 cl d'huile d'olive ou de pépin  de bonne qualité
  • 1 gousse de vanille
Faire chauffer légèrement l'huile sans qu'elle soit bouillante (40°C environ).
Fendre la gousse de vanille en deux et la placer dans l'huile chaude : si elle grésille c'est que l'huile est trop chaude; dans ce cas, laisser refroidir un peu l'huile avant d'ajouter la vaille.
Lorsque l'huile est froide, la verser dans une bouteille en verre avec la gousse de vanille. Laisser l'huile se parfumer au moins 2 semaines avant de s'en servir.

vendredi 6 décembre 2013

Petits fondants au kaki

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Imaginez un gâteau dans lequel la cuillère s'enfonce délicatement dans une texture fondante à souhait, le tout dégageant des arômes délicats de kaki et de vanille une fois en bouche... Et bien c'est ce qui vous attend avec ces petits gâteaux au kaki.
Comme le savent ceux qui me suivent sur Facebook, la semaine dernière j'ai hérité d'une caisse entière de kaki plus que mûrs et même si je voue une véritable passion à ce fruit, je ne pouvais décemment pas espérer tous les consommer à la cuillère. Même si cela fait plusieurs années maintenant que j'attend avec impatience la saison de ces fruits si particuliers et que j'en consomme plusieurs kilos par semaine (oui, oui, vous avez bien lu, par semaine), je n'avais encore jamais cuisiné le kaki! Je me suis retrouvée totalement démunie...
Ces derniers temps, avec le froid qui revient et la nuit qui tombe vite, on en envie de réconfort, de petites choses toutes douces et quoi de mieux pour cela qu'un bon gâteau à la texture bien fondante? Partant de ce constat, et du reste de haricots blancs (provenant de ma recette de steaks végétaux), j'ai eut l'idée d'associer une base haricotée à une compote de kaki. Les haricots blancs en sucré, je les avais déjà testé l'année dernière dans de petits biscuits, et outre un fondant incomparable, ils apportent une saveur très particulière, délicatement sucrée dès qu'ils sont réduits en purée. Pour ne pas me lancer complètement sans filet, je suis donc partie d'une base trouvée chez Chocolate covered Katie, en l'adaptant un peu à ma folie kakiesque. Quand à l'association kaki-vanille, elle m'est venue naturellement dès que j'ai commencé la compote.
Voilà, vous savez tout du pourquoi du comment de ce petit gâteau inclassable qui a réjouit mes papilles, tellement que je n'ai qu'une hâte : en refaire.

Ce dessert, bien que très sain, est assez nourrissant : mieux vaut prévoir un repas léger avant... ou le déguster en guise de petit déjeuner gourmand.

Pour 5 pièces :
Pour le fondant aux haricots :
  • 300 g de haricots blancs cuits
  • 1/2 tasse de flocons d'avoine
  • 60 g de kakis (1/2 kaki environ)
  • 1 c. à c. d'huile de coco
  • 3 c. à s. de sirop d'agave
  • 1 c. à c. d'extrait naturel de vanille
  • 1 c. à c. de baking soda
Pour la compote de kakis :
  • 300 g de kakis très très mûrs
  • 1/2 gousse de vanille
Pour la décoration :
  • 1 kaki bien mûr

Préparer la base fondante : Préchauffer le four à 200°C (th 6-7). Rincer et égoutter les haricots blancs. Mixer ensemble les haricots, le sirop d'agave, les flocons d'avoine et 60 g de kaki en plusieurs fois. Vous devez obtenir une pâte épaisse mais lisse.
Graisser cinq cercles à pâtisserie, les placer sur une plaque de cuisson anti-adhésive. Y répartir la pâte, tasser et lisser à l'aide d'une spatule légèrement humidifiée.
Faire cuire une dizaine de minutes.
Préparer la compote vanillée : Racler la chair des kakis (normalement, elle se détache toute seule s'ils sont très mûrs). La placer dans une casserole avec la demi gousse de vanille fendue. Laisser compoter sur feu doux quelques minutes, en remuant bien pour éviter qu'elle n'attache.
Monter les fondants : Vérifier la cuisson des fondants en insérant une la lame d'un couteau dans le milieu du gâteau : elle doit ressortir sèche. Sortir la plaque du four et appuyer un peu sur le dessus des gâteau pour les tasser. Répartir dessus la compote de kaki et remettre dans le four éteint pour une dizaine de minutes.
Laisser refroidir.
Décorer les fondants : Couper le kaki restant en tranche et les répartir harmonieusement sur le dessus.
Servir bien frais.


Petit rappel :  j'animerais ce dimanche 8 décembre un atelier avec Réparons et Re-parons Noël au Marché des cadeaux bio et écolo à Montreuil. Toutes les infos ici ou . N'hésitez pas à passer!!

jeudi 5 décembre 2013

Steaks végétaux aux haricots

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Il y a peu, je me suis lancée dans une opération vide congélo... pour mieux pouvoir le remplir après bien sûr! Si je n'achète pratiquement pas de produits surgelés, j'avoue que la place dans le congélateur est un problème récurrent. J'y stocke des petites portions soupe pour les soirs de flemme, les petits restes pour éviter qu'il se perdent, du pain pour au cas où, des pâtes à tarte ou à pizza parce que, quand on se lance, autant le faire en grande quantité, mais aussi des prunes, des petits pois ou autres produits rares à trouver en tout lieu et tout temps.
Trois ingrédients pour une recette rapide (si les haricots sont déjà cuits), facile : à faire en grande quantité et à stocker...au congélateur!
Si l'aspect rappelle leur équivalent carné, la texture n'a rien à voir : délicatement fondant et un poil friable, ce qui n'est pas pour me déplaire. Pour une texture plus ferme, ajouter un peu de farine de pois chiche ou de fécule à la préparation.

Pour 4 steaks :
  • 250 g de haricots blancs cuits
  • environ 10 cl d'eau de cuisson des haricots (ou de bouillon de légumes)
  • 2 échalotes
  • 3 umeboshi (prunes vinaigrées japonaises)
  • (2 c. à s. de fécule ou de farine de pois chiche)
Éplucher et émincer finement les échalotes. Faire chauffer une petite poêle et y faire revenir les échalotes dans une cuillère à café d'huile d'olive. Lorsqu'elles commencent à colorer, ajouter un peu d'eau de cuisson des haricots, juste assez pour que les échalotes n'accrochent pas. Couvrir et laisser confire quelques minutes sur feu doux en remuant de temps en temps.
Dénoyauter les umeboshi.
Mixer grossièrement ensemble les haricots, deux prunes et les échalotes. Il vaut mieux procéder en plusieurs fois pour ne pas se retrouver avec une bouillie : il doit rester quelques morceaux de haricots.
Hacher grossièrement la dernière prune et l'incorporer au mélange précédent. Ajouter si besoin la fécule ou la farine de pois chiche.
Diviser la préparation en quatre et former des steaks entre vos mains (c'est nettement plus agréable à manipuler que de la viande crue!!) : rouler une portion entre vos deux mains pour former une boule, l'ovaliser un peu puis l'aplatir.
Plus appétissant que de la viande crue non ?
A l'aide d'un pinceau, huiler légèrement le dessus des steaks.
Faire chauffer une poêle antiadhésive et y placer les steaks, face huilée contre la poêle. Déposer quelques gouttes d'huile sur chacun des steaks et l'étaler au pinceau. Faire cuire environ 5 à 7 minutes de chaque côté.

dimanche 1 décembre 2013

Salade croquante et vitaminée endive poire grenade avec une touche de curry

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La légende familiale dit qu'à 18 mois je réclamais à corps et à cri de pouvoir manger des endives braisées (et oui, j'ai été une enfant hybride qui VOULAIT manger des légumes, n'aimait pas les cordons-bleus et raffolait des épinards). Bon, j'avoue que cette étrange passion m'a quelque peu passé et si je mange toujours des endives, je préfère largement aujourd'hui les déguster crues. Pour changer du classique trio endives-pommes-noix, je vous propose donc d'associer les endives croquante à la poire et la grenade, le tout relevé d'une pointe de curry pour la touche exotique. Une salade parfaite pour vous redonner la pêche les jours un peu tristounes.


Pour 2 personnes:
  • 2 petites endives
  • 1/4 de grenade
  • 1 petite poire
  • 1 c. à c. de curry en poudre
  • 1 c. à s. d'huile d'olive
  • 1 c. à s. de vinaigre
  • 1 c. à s. de jus de citron
Laver les endives et retirer éventuellement les feuilles extérieures si elles sont flétries avant de les couper en rondelles (si vous utilisez de jeunes endives, pas besoin d'enlever le cœur mais si elles sont un peu plus grosses, mieux vaut le retirer car il est souvent amer). Placer les endives dans un saladier et arroser de jus de citron pour éviter qu'elles ne noircissent.
Couper la poire en gros dés et les ajouter aux endives, mélanger pour enrober les morceaux de poire de jus de citron.
Égrainer la grenade et ajouter les grains à la salade.
Dans un petit bol, mélanger l'huile d'olive, le vinaigre et le curry. Verser la sauce sur la salade et bien mélanger.

Note : J'ai l'habitude de manger peu salé et compte tenu de la présence de curry je trouve que le sel n'est pas indispensable mais si vous n'êtes pas habitué sans doute faudra-t-il en ajouter.

lundi 25 novembre 2013

Rouleaux de printemps sucrés, sauce caramélisée

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Pour un petit dessert tout doux mais très sain. J'adore faire mes propres rouleaux de printemps, non seulement cela permet de varier indéfiniment la garniture (parfait pour recycler les petits restes de légumes) mais j'aime aussi le coté ludique de l'étape du "roulage". Pourtant, je n'avais encore jamais testé les rouleaux de printemps sucrés.
La sauce caramel vient tout droit de chez Mély, et je dois avouer que je suis totalement convaincue. En la goûtant, vous pouvez oublier toutes vos idées reçues sur le caramel : pas trop sucrée ni écœurante mais forte en goût, avec une certaine rondeur....elle est totalement addictive, même à la petite cuillère. Et puis, pour ne rien gâcher, plein de bonnes choses, de vitamines et minéraux, bien loin du traditionnel caramel au sucre blanc. J'ai dégusté le reste mélangé à de la pomme râpée sur mes tartines du matin...un délice.
Parfaite pour cette recette cocoon , pleines de saveurs douces et réconfortantes, où l'acidité des pommes vient contrebalancer la suavité du caramel.
Avec cette recette je participe au concours de la très talentueuse Lyne, du blog Epices et moi, sur le thème de l'automne. Les saveurs caramélisées conviennent je trouve tout à fait bien à cette période de l'année, et la couleur mordorée de la sauce rappelle celles de feuilles mortes.... Un plaisir à déguster devant la fenêtre, bien au chaud alors que le vent souffle dehors, charriant son lot de feuilles rougeoyantes.

Pour 6 à 8 rouleaux :
  • 6 à 8  petites feuilles de riz
  • 1 pomme acidulée bio (ici Sainte Germaine)
  • 1 quart de grenade
  • jus de citron
Pour la sauce caramélisée :
  • 1 c. à s. d'huile de coco
  • 1 c. à s. de sirop de Liège (merci Lyne !)*
  • 1 c. à s. de purée d'amandes complètes
  • 5 à 10 cl d'eau tiède
* Le sirop de Liège est (comme son nom l'indique) une spécialité belge, obtenu par réduction de jus concentrés de pommes, poires et dattes. Il est assez difficile à trouver en France, mais on peut le remplacer par la spécialité Poir' et Pomme, de la marque Rapunzel, que l'on trouve en magasin bio ou alors plus simplement par de la mélasse. (Si vous vivez en Allemagne, le Zuckerrübensirup - ou Rübenkraut- est aussi une bonne alternative).
    Commencer par préparer la sauce : Placer le sirop de Liège dans une petite casserole et le faire réchauffer un peu, dès qu'il commence à bouillir, couper le feu. Ajouter le beurre de coco dans la casserole, il va fondre au contact du sirop. Fouetter pour homogénéiser et ajouter la purée d'amandes complètes. Continuer à mélanger jusqu'à obtenir une sauce bien lisse. Réserver.
    Préparer la garniture des rouleaux : Egrainer la grenade et réserver.
    Laver la pomme, l'éplucher, la couper en deux et enlever le cœur. Râper à la râpe à gros trou une moitié de pomme. Mettre dans un bol, arroser de jus de citron et mélanger pour éviter qu'elle noircisse. Prélever une cuillère à soupe de sauce caramélisée et l'ajouter aux pommes râpées. Bien mélanger.
    Couper le reste de la pomme en fins bâtonnets et les citronner également.
    Réaliser les rouleaux : Remplir une assiette creuse d'eau tiède. Y faire ramollir une feuille de riz. Lorsque celle-ci est bien souple, la placer sur le plan de travail légèrement humidifié. Sur le haut de la feuille, placer une bonne cuillère à soupe du mélange de pommes râpées, ajouter quelques bâtonnets de pommes puis quelques grains de grenade. Rabattre les côtés vers le milieu puis rouler serré.
    Recommencer jusqu'à épuisement de la farce (on fait entre 6 et 8 rouleaux selon la grosseur de la pomme).
    Si vous ne dégustez pas tout de suite, envelopper les rouleaux dans un film alimentaire ou un torchon humide et conserver au réfrigérateur. Cela permet d'éviter qu'ils ne se dessèchent.
    Pour servir : Réchauffer légèrement la sauce en ajoutant l'eau petit à petit, jusqu'à obtenir une sauce épaisse mais fluide. Présenter les rouleaux avec un petit bol de sauce tiède.

    Variante : Dans la sauce, remplacer la purée d'amande par de la purée de noisette, ou plus audacieux, de la purée de cacahuète.

    vendredi 22 novembre 2013

    Pain aux pépites de chocolat et d'orange confite

    https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2013/11/pain-aux-pepites-de-chocolat-et-dorange.html
    Si comme moi certains jours vous avez besoin de motivation pour vous sortir du lit tant la journée qui vous attend promet d'être longue et éprouvante, ce pain est fait pour vous. Avec ces petits trésors cachés dedans il est gourmand et réussi la gageure d'être à la fois gourmand et nourrissant. Quand on sait qu'un tel délice vous attend pour le petit déjeuner, on est plus motivé pour s'arracher à la douceur de la couette et affronter les frimas. Parfait aussi en quatre heure accompagné d'une bonne tasse de thé fumant. Tout de suite, on se sent plus à même de lutter contre le gris et le froid!
    Déjà réalisé plusieurs fois, je ne m'en lasse pas et seule la pénurie d'écorces d'oranges confites a mit fin à ma frénésie. Heureusement, on commence à trouver sur les marchés des oranges bio ou non-traitées ce qui va me permettre de reconstituer mon stock en vue d'une nouvelle fournée de pain...
    Pour 1 pain :
    • 150 g de levain actif
    • 300 g d'eau tiède
    • 350 g de farine semi-complète
    • 250 g de farine de châtaigne
    • 1 c. à c. de sel à l'orange
    • 70 g (ou plus) d'écorces d'orange confites (maison)
    • 70 g (ou plus) de pépites de chocolat (Il était une noix)
    La veille, diluer le levain dans l'eau tiède. Mélanger le sel et la farine et ajouter le tout dans le levain dilué. Pétrir jusqu'à obtenir une pâte peu collante. Former une boule, placer dans un saladier en terre ou en verre, recouvrir d'un torchon humide et laisser lever 12 h*. La pâte doit avoir doublé de volume.
    Le lendemain, dégazer la pâte à pain et pétrir une dizaine de minutes sur le plan de travail fariné.
    Graisser un moule à pain rectangulaire.
    Couper les écorces d'orange en petits dés et les mélanger aux pépites de chocolat.
    Fariner généreusement le plan de travail et le rouleau à pâtisserie et étaler la pâte pour former un grand rectangle de la largeur de votre moule. Parsemer sur toute la surface du mélange d'écorces d'orange et de chocolat. Rouler le rectangle pour emprisonner la garniture à l'intérieur et le placer dans le moule, soudure vers le bas.
    Recouvrir d'un torchon humide et laisser lever 4 à 5 heures dans un endroit tiède, à l'abris des courants d'air : la pâte doit avoir doublé de volume.
    Préchauffer le four th 7-8 (250°C).
    A l'aide d'un couteau bien aiguisé ou d'une lame de rasoir, faire 2 à 3 entailles sur le dessus du pain, badigeonner d'un peu d'eau et enfourner. Au bout d'une quinzaine de minutes, baisser le four th 6-7 (200°C) et laisser cuire encore 20 à 30 minutes. Vérifier la cuisson en tapotant le dessous du pain : s'il est cuit, il doit sonner creux.
    Démouler sitôt sorti du four et laisser refroidir sur une grille.

    * On peut réduire un peu ce premier temps de pousse, mais je préfère une première levée assez lente, le pain se conservant ensuite bien mieux et étant plus digeste.


    Recette réalisée dans le cadre d'un partenariat avec Il était une noix

    lundi 18 novembre 2013

    Beurre de coco maison sans Vitamix ou le triomphe de Madame Débrouille

    https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2013/11/beurre-de-coco-maison-sans-vitamix-ou.html
    Comme je vous le disais dans mon article précédent, ma nouvelle folie du moment, c'est la coco ou plus précisément l'huile et le beurre de coco. Cela faisait un moment que celui-ci me narguait avec tous les articles de blogs paru dessus ces derniers temps. Si la recette est très simple, elle implique néanmoins un ustensile que, pauvre de moi, je ne possède pas : un Vitamix (ou autre mixer-blender-super puissant - mais aussi super cher!!). Alors j'avais bien essayé avec mon pauvre petit mixer Moulinex, je n'avais obtenu qu'un espèce de truc à la texture douteuse (j'avais même testé le mixer plongeant, un désastre encore plus grand, je vous laisse imaginer l'état du plan de travail après!). Bref, je m'étais résolue et consolée tant bien que mal avec un pot d'huile de coco. Mais cette histoire de beurre de coco me restait en travers de la gorge (entêtée, la fille)... Et alors, un matin, en fixant rêveusement mon étagère de cuisine, mes yeux se posent sur le moulin à café : la voilà la solution. Pourquoi n'y avais-je pas pensé plus tôt? J'ai déjà pu constater par le passé, que le moulin à café était une bonne alternative au mixer et que sa puissance est plutôt meilleure. Ni une ni deux, je me précipite pour acheter de la noix de coco râpée et me met à l'œuvre le soir même, pleine d'expectative. Bingo! cette fois-ci, je l'ai mon beurre de coco tant désiré.
    Alors si vous aussi vous n'avez pas les moyens de vous offrir un super robot, voilà tout mes conseils pour réussir votre beurre de coco version décroissance.


    Ingrédients :
    • noix de coco râpée en sachet
    • moulin à café

    Première étape : nettoyer soigneusement votre moulin à café à l'aide d'un chiffon en coton propre et sec. Règle d'or : NE JAMAIS METTRE D'EAU DANS VOTRE MOULIN A CAFE puisque le moteur n'est souvent pas bien isolé. On peut, s'il est vraiment très sale, humidifier un tout petit peu de le chiffon et sécher immédiatement après.

    Deuxième étape : Remplir le moulin à café de noix de coco râpée à ras bord : plus il y en a, mieux ça marche.
    On peut en mettre encore plus de noix de coco, vraiment jusqu' à ras bord

    Troisième étape : Mixer quelques minutes jusqu'à ce que la noix de coco s'amalgame. Rouvrir précautionneusement le moulin, racler les bords pour mélanger et rajouter de la noix de coco jusqu'à ce qu'elle déborde presque.

    
     Quatrième étape : Continuer à mixer par période de 30 secondes à 1 minutes, en raclant bien la masse en train de se former sur les bords à chaque arrêt du moulin. Si ce dernier chauffe trop, attendre quelques minutes avant de le remettre en route.

    
    Cinquième étape : Lorsque vous obtenez une texture presque liquide à l'intérieur, c'est prêt! Ouvrir délicatement le moulin et transférer votre précieux beurre de coco dans un pot en verre hermétique en raclant bien l'intérieur du moulin.
    Le beurre de coco se conserve de préférence au frais, mais il faut penser à le sortir à l'avance pour qu'il se détende et puisse être utilisé.
    
    Ca commence à prendre forme...
    
    
    On y est presque!
    Là, c'est presque un poil trop liquide
    Sixième étape : Laisser sécher un peu le moulin ouvert pour pouvoir enlever plus facilement les restes de beurre de coco à l'aide d'une spatule ou d'une petite cuillère (à défaut, vos doigts en faisant attention à la lame). Enlever les dernières traces à l'aide d'un chiffon sec.


    Et pour tout savoir sur la noix de coco et ses bienfaits, je vous renvoie à cet excellent article de Mély.

    mercredi 13 novembre 2013

    Fromage végétal au parfum de coco

    https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2013/11/fromage-vegetal-au-parfum-de-coco.html
    Non non, ne partez pas tout de suite, je vous jure que c'est délicieux. Parfait pour apporter une touche d'exotisme à votre quotidien. Et dire qu'il y a encore quelques temps, je n'aimais pas la noix de coco...maintenant j'en met partout! Depuis quand? depuis que j'ai découvert l'huile puis le beurre de coco. C'est devenue une véritable addiction. Aujourd'hui, je ne peux plus m'en passer, et apparemment, je ne suis pas la seule! (voir ici ou).
    Pour cette recette, je me suis inspirée de la très bonne idée du blog Végébon pour faire un fromage frais végétal. Je me suis contenté de substituer à la margarine un peu de beurre de coco fraichement réalisé. Bien que la dose soit infime, le goût de coco est bien présent. Surprenant au premier abord, on devient vite accro. Et comme pour couronner le tout, ce petit "fromage" est bien moins gras et calorique que ces homologues laitiers, on peut sans souci se laisser aller à sa gourmandise. Verdict : ne pas hésiter à double voir tripler les proportions.


    Pour 1 (trop) petit fromage:
    • 1 pot de yaourt de soja (100g)
    • 1 à 2 c. à c. de beurre de coco*
    • 1 pincée de sel

    * On peut sans problème remplacer par de l'huile de coco, le parfum de coco sera cependant moins prononcé.

    Faire ramollir le beurre de coco quelques minutes dans le four chaud éteint ou au-dessus d'une casserole d'eau bouillante.
    Le mélanger avec le yaourt de soja et saler.
    Tapisser un panier à faisselle d'un linge propre, le placer sur une petite soucoupe et y verser la préparation.
    Laisser le petit lait s'écouler de 2 heures à une nuit, suivant la consistance que vous souhaitez obtenir.
    Démouler le fromage ainsi formé et conserver au réfrigérateur.

    Pour un goût de coco plus prononcé, on peut saupoudrer le fromage de noix de coco râpée ou en incorporer un peu dans le mélange initial (mais il faut aimer les textures granuleuses en ce cas)

    Note : J'ai récupéré mes paniers à faisselle de précédents achats, mais on peut utiliser à la place un pot de yaourt dans lequel on a fait des entailles au cutter ou tout simplement une petite passoire type chinois.

    samedi 9 novembre 2013

    Terrine automnale (sarrasin, lentilles, chataignes)

    https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2013/11/terrine-automnale-sarrasin-lentilles.html
    L'automne s'est maintenant bel et bien installé et même si les étals des marchés ne semblent pas l'avoir encore compris (non, les fraises ne poussent pas au mois de novembre, oui les tomates cerises ne sont plus de saison ...). En cette période de l'année mes goûts se portent tout naturellement vers des aliments sentant bon la terre, comme les châtaignes que j'affectionne particulièrement. Leur petit goût boisé se marie ici avec celui du sarrasin grillé pour une terrine végétale tout en douceur, aux couleurs et saveurs de l'automne.
    Même si je n'ai jamais été une grande amatrice de viande, ces derniers temps j'essaie de limiter au maximum ma consommation de produits carnés, ce qui me pousse à faire des tonnes d'expérimentations culinaires dans la mesure où dans le même temps j'essaie de restreindre aussi ma consommation de soja. Ce qui me permet de (re)découvrir les trésors des céréales et des légumineuses. La création de cette petite terrine a été bien aidée par l'excellent article de Mély sur les terrines végétales, dans lequel vous trouverez tout tout tout sur comment équilibrer celle-ci pour qu'elle vous apporte les protéines suffisantes. C'est pourquoi j'associe ici le sarrasin aux lentilles, avec une touche de châtaigne pour la gourmandise et d'oignon pour les fibres!
    A déguster tel quel accompagné d'un légume ou sur du pain avec une petite salade verte.


    Pour 1 petite terrine :
    • 30 g de lentilles sèches (soit 100 g cuites)
    • 100 g de sarrasin
    • 1 petit oignon
    • 30 g de châtaignes décortiquées et cuites
    • 20 cl de lait de châtaigne
    • 1 c. à c. d'agar-agar
    • graines de tournesol, de courge,...
    • sel
    La veille au soir, faire griller le sarrasin à sec dans une poêle : les graines doivent être brunes et dégager une odeur agréable un peu noisettée.
    Débarrasser dans un saladier, laisser refroidir quelques minutes puis couvrir d'eau.
    Le lendemain, faire cuire les lentilles jusqu'à ce qu'elles soient bien tendres (environ 35 à 40 minutes au cuit-vapeur).
    Ecraser grossièrement les lentilles.
    Eplucher et émincer l'oignon et le faire revenir dans un peu d'huile jusqu'à ce qu'il soit translucide.
    Concasser les châtaignes.
    Dans un saladier, mélanger les oignons, les lentilles, le sarrasin égoutté et les morceaux de châtaigne.
    Mettre le lait de châtaigne dans une petite casserole et y diluer l'agar-agar. Porter à ébullition et laisser bouillir deux minutes.
    Verser le lait sur le mélange précédent, saler et bien mélanger.
    Tapisser une petite terrine (ou un petit moule à cake voir une simple boite en plastique) de graines de courge et de tournesol, verser l'appareil et laisser prendre au frais une nuit.
    Servir bien frais.


    mercredi 6 novembre 2013

    Raviolis vapeur végétariens (deux recettes pour le prix d'une)

    https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2013/11/raviolis-vapeur-vegetariens-deux.html
    J'ai toujours adoré la cuisine vapeur et tout particulièrement les raviolis vapeur. Fidèle à moi-même, j'avais essayé la version maison des har gau, en suivant la recette de Bernard et le goût obtenu m'avait tout à fait convaincue. Pourtant, je n'avais pas réitéré l'expérience, vu le temps passé en cuisine.
    Mais cela me titillait depuis un petit bout de temps et surtout j'avais envie de tenter une recette végétarienne. Alors lorsque j'ai vu dans le livre Dim sum comme à Hong-Kong, une recette de raviolis aux champignons j'ai été à nouveau tentée et voilà. Profitant des vacances je me suis lancée dans la réalisations de ces petites bouchées savoureuses et somme toute très simples à réaliser : rien de bien compliqué (mis à part le pliage) pourvu qu'on est les bons ingrédients, c'est juste (légèrement) long à préparer : mieux vaut ne pas se lancer là-dedans un vendredi soir à 21h!
    Toutefois on peut facilement étaler la réalisation sur plusieurs jours en préparant par exemple la farce et/ou la pâte la veille puis en assemblant le jour J. On peut aussi congeler les raviolis, aussi bien crus (dans ce cas, ajouter quelques minutes à la cuisson) que cuits (et faire décongeler 3 minutes à la vapeur). Honnêtement, le passage le plus chronophage, c'est le pliage alors si on est pas un maître dim sum,  on peut aussi décider de ne pas se casser la tête et juste plier les cercles de pâte en deux. Certes, le résultats aura moins l'air authentique, mais le goût ne sera pas affecté !!
    NB : Ces raviolis sont ma version à peine modifiée (et assortie de mon expérience) de deux recettes extraites du livre Dim Sum comme à Hong-Kong, de Mikaël Petrossian, aux éditions Marabout, collection Les petits plats.
    Pour la pâte :
    • 350 g de farine
    • 115 ml d'eau bouillante
    • 70 ml d'eau froide
    • 1 pincée de sel
    • 1 c. à s. d'huile neutre
    • 1 bonne cuillère à soupe de ciboulette ciselée
    Pour la farce aux champignons :
    • 100 g de champignons de Paris
    • 20 g de champignons noirs déshydratés
    • 100 g de pousses haricots mungo en conserve
    • 1/2 gousse d'ail
    • 1 échalote
    • 1 c. à s. de fécule
    • 2 c. à s. d'eau
    • 1 c. à s. de sauce soja
    • huile de sésame
    Pour la farce aux aubergines :
    • 1 aubergine
    • 1/2 gousse d'ail
    • 100 ml de bouillon (ou d'eau)
    • 1/2 c. à s. de sauce soja claire
    • 1/2 c. à s. de sauce soja foncée
    • 1/2 c. à s. de sauce de haricots noirs
    • 1/2 c. à s. de vinaigre balsamique
    • 1 pincée de sucre
    Préparer la farce aux champignons : Placer les champignons noirs dans un bol d'eau tiède pour les réhydrater une dizaine de minutes. Pendant ce temps, peler et hacher l'ail et l'échalote. Laver les champignons de Paris dans de l'eau vinaigrée, couper la base du tronc puis les émincer finement. Egoutter les pousses de haricots mungo. Egoutter les champignons noirs et les émincer.
    Chauffer un peu d'huile dans une petite poêle. Y faire revenir l'ail et l'échalote quelques minutes.
    Ajouter les champignons des deux sortes et les pousses de haricots. Laisser cuire 8 à 10 minutes en mélangeant de temps en temps jusqu'à ce que les champignons soient dorés.
    Dans un petit bol, mélanger la fécule avec 1 c. à s. d'eau froide. Ajouter la sauce soja.
    Couper le feu et verser le contenu du bol dans la poêle en remuant : les aliments doivent s'amalgamer ensemble. S'il reste un fond de liquide, le faire réduire à feu très doux en remuant continuellement.
    Débarrasser la farce dans un bol et laisser refroidir.
    Préparer la farce aux aubergines : Couper les aubergines en grosses lamelles d'environ 1 cm d'épaisseur. Peler la demi gousse d'ail et la hacher.
    Faire chauffer un peu d'huile dans une petite poêle et y faire revenir l'ail. Lorsqu'il est bien doré, ajouter les lamelles d'aubergines. Faire revenir 3 minutes puis, une fois qu'elles sont dorées, baisser le feu et laisser compoter sur feu doux en ajoutant le bouillon au fur et à mesure pour ne pas qu'elles accrochent au fond de la poêle.
    Dans un petit bol, mélanger 1 c. à s. de bouillon, les sauces soja et la sauce aux haricots noirs, le vinaigre balsamique et le sucre.
    Au bout d'une vingtaine de minutes, les aubergines doivent former une compote, verser dessus le contenu du bol et poursuivre quelques minutes la cuisson afin que tout le liquide soit s'évapore.
    Laisser refroidir dans un bol.
    Préparer la pâte : Mettre la farine dans un saladier, creuser un trou au milieu et y verser l'eau bouillante. Mélanger à la cuillère en bois. Verser le sel. Ajouter au fur et à mesure l'eau froide en malaxant du bout des doigts pour obtenir une boule de pâte non collante.
    Mettre la pâte sur le plan de travail fariné et pétrir 5 minutes jusqu'à obtenir une pâte bien lisse, douce et élastique.
    Séparer la pâte en deux.
    Mixer la ciboulette avec 1/2 c. à s. d'huile et l'incorporer à l'une des boules de pâte.
    Incorporer la demi cuillère restante dans l'autre boule.

    Pour les raviolis aux champignons :
    Etaler la pâte verte finement (0, 1 cm) et y découper des cercles de 8 cm de diamètre environ. Placer un rond devant vous et y mettre au centre une bonne cuillère à café tassée de farce. Replier le coté devant vous sur l'autre pour former une demi-lune. Relever les bords et ramener les extrémités devant pour former un rond. (Je pense qu'avec la photo c'est compréhensible). Continuer jusqu'à épuisement des ingrédients.
    Placer sur une assiette farinée ou une feuille anti-adhésive.



    Pour les raviolis aux aubergines :
    Etaler l'autre boule de pâte de la même façon et découper des cercles de 8 cm. Pour le pliage : placer le cercle dans votre main gauche*, mettre 1 grosse cuillère à café de farce au milieu. Former le premier pli en pinçant la partie la plus à droite de la pâte entre le pouce et l'index tout en gardant le pouce gauche sur la farce pour la maintenir. Rabattre avec l'index gauche la partie supérieure de la pâte pour former le deuxième pli sur le premier. Avec l'index et le pouce droit, pincer la pâte ainsi rabattu pour commencer à former un rond. Continuer en tournant pour obtenir une boule plissée. (Bon, ça, c'est la théorie, mais dans la pratique, c'est pas encore ça !).
    *Et inversement si vous êtes gaucher.

    NB : Normalement, il faut diviser la pâte en boulette que l'on écrase pour former des cercles (un peu comme les pizzas), mais il est je trouve beaucoup plus facile de procéder ainsi pour obtenir des cercles réguliers.

    Pour la cuisson : Garnir le fond d'un panier vapeur (ou le panier d'un cuit-vapeur ou d'une cocotte-minute) de salade et y placer les raviolis, sans qu'ils ne se touchent. Au besoin, faire plusieurs fournées. Porter un fond d'eau à ébullition et faire cuire les raviolis 5 minutes une fois l'eau bouillante.

    Servir immédiatement votre sauce préférée. (Pour ma part : sauce soja délayée dans un peu de jus de citron ou un mélange de nuoc-nam+ assaisonnement japonais + vinaigre de riz)

    mercredi 30 octobre 2013

    Pears pie pops

    https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2013/10/pears-pie-pops.html
    Cela faisait plusieurs jours qu'une envie me poursuivait : une envie de cannelle, de saveurs chaudes, d'apple pie... Certains ont des envies de chocolat, moi j'ai des envies de cannelle (j'allais même jusqu'à en rêver la nuit, c'est dire). Au bout d'une semaine, j'ai craqué et je me suis mise en cuisine. J'aurais bien tenté les Kanelbullar, ces petites brioches suédoises fourrées d'un mélange sucre-cannelle, mais mon dernier essai en la matière n'ayant pas été très concluant, j'ai préféré ne pas prendre trop de risque et me lancer dans quelque chose de beaucoup plus simple...et tout aussi délicieux.

     
    Pour une quinzaine de pie pops :
    • 250 g de pâte sablée
    • 2 poires
    • 3/4 c. à c. de cannelle en poudre
    • 1/2 c. à c. de 4 épices (ou 1/4 de c. à c. de muscade et 1/4 c. à c. de gingembre en poudre)
    • 1/2 citron
    Et en plus : une quinzaine de bâtonnets en bois

    Préparer la garniture : Peler les poires, les couper en tout petits dés et les placer dans une casserole avec les épices. Prélever le zeste du 1/2 citron en longues bandes, l'ajouter aux poires épicées. Presser le 1/2 citron et verser le jus dans la casserole. Mélanger et laisser mijoter à couvert une dizaine de minutes.
    Retirer le couvercle, pousser le feu sur fort et faire réduire la compote jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de jus en remuant souvent pour ne pas qu'elle attache.
    Laisser refroidir.
    Préchauffer le four th 6-7 (200°C).
    Dresser les pies : Etaler la pâte sur le plan de travail fariné sur une épaisseur d'environ 0,3 cm. Découper des petits cercles ou fleurs (ou autre) à l'emporte pièce, en nombre pair.
    Placer la moitié des ronds sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier anti-adhésif. Placer un petit bâtonnet en bois au milieu de chaque fond de tarte.
    Retirer les zestes de citron de la compote et à l'aide d'une petite cuillère, en mettre un petit peu sur chaque fond de tarte. Attention de ne pas trop garnir, au risque de voir la garniture déborder à la cuisson : il doit rester au minimum environ 0,3 cm de pâte non garnie sur chaque pie.
    Recouvrir chaque fond ainsi garni d'un autre rond de pâte, en appuyant bien sur les bords à l'aide d'une fourchette pour souder.
    Placer un bout de papier d'aluminium sur les bâtonnets en bois pour éviter qu'ils ne brûlent.
    Enfourner pour 8 minutes environ, jusqu'à ce que les pies soient bien dorées.
    Laisser refroidir un peu avant de déguster tiède ou froid.

    dimanche 27 octobre 2013

    Quiche aux poireaux parfumée au safran

    https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2013/10/quiche-aux-poieaux-parfumee-au-safran.html
    La quiche (aux poireaux, aux épinards, aux courgettes,...) c'est un incontournable du samedi soir à la maison. Pourquoi le samedi soir? parce que le samedi, c'est piscine et que quand on rentre, on est fatigué et on a FAIM. Pas question de se lancer dans des préparations compliquées. Préparé avant de partir, voilà un plat parfait à glisser dans le four au retour. Le temps de mettre la table et de préparer la salade et hop, c'est plié. Mais bon, puisque je suis quand même pas une fan de cuisine pour rien j'aime varier les plaisirs et il est rare que l'on se contente d'une bête quiche lorraine. L'association poireaux safran, que j'avais déjà pu tester en fondue fonctionne très bien ici pour "chicisser" un peu cette tarte somme toute assez banale.



    Pour 4 personnes :
    Pour la pâte :
    • 150 g de farine complète
    • 50 g de son d'avoine
    • 1 yaourt de soja
    • 1 c. à s. d'huile d'olive
    • 1 pincée de sel

    Pour la garniture :
    • 3 petits poireaux ou 2 gros (voir 1 s'il est vraiment très gros)
    • 20 cl de lait
    • 4-5 pistils de safran
    • 2 petits œufs
    Préparer la pâte : Mélanger la farine, le son et le sel. Battre ensemble le yaourt de soja et l'huile d'olive et ajouter dans le mélange sec. Mélanger du bout des doigts jusqu'à former une boule (ajouter éventuellement un peu de farine ou d'eau pour obtenir une pâte non collante).
    Réserver au frais.
    Préparer la garniture : Faire chauffer le lait sur feu doux et y placer les pistils de safran. Couper le feu et laisser infuser le temps de faire cuire les poireaux.
    Couper les poireaux en rondelles, les placer dans un saladier et les laver soigneusement pour enlever toute la terre. Les faire revenir dans une petite poêle une dizaine de minutes jusqu'à ce qu'ils soient bien tendres. Saler légèrement.
    Dans un saladier, battre les œufs avec une pincée de sel et ajouter le lait safrané.
    Préchauffer le four th 6-7 (200°C).
    Assembler la quiche : Etaler la pâte sur le plan de travail fariné sur une épaisseur d'environ 0,3 cm. Graisser un moule à tarte d'une vingtaine de centimètre de diamètre et le foncer avec la pâte. Piquer à  la fourchette.
    Placer un papier d'aluminium ou un papier sulfurisé, parsemer de petits cailloux ou de haricots secs et faire cuire la pâte à blanc 8 minutes.
    Retirer les cailloux et étaler les poireaux sur le fond de tarte. Verser par-dessus le mélange lait-œufs et enfourner pour une vingtaine de minutes.
    Cette recette participe au défi cuisine Safran

    mercredi 23 octobre 2013

    Lait végétal de sarrasin grillé

    https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2013/10/lait-vegetal-de-sarrasin-grille.html
    Le lait et moi, on n'a jamais été très copains, mais depuis que je suis passée au lait végétal, ma consommation de lait a augmenté de façon vertigineuse. Du coup,  je suis rapidement passée au fait maison. J'aime le fait de pouvoir varier (presque) à l'infini les saveurs et surtout de pouvoir maitriser la quantité de lait fabriquée. Quand on est seule à en boire, devoir finir une brique d'un litre dans la semaine peut vite tourner à l'écœurement. Tandis que là, je ne m'en lasse pas de me préparer mes petites mixtures. Je vous présente donc mon chouchou du moment : le lait de sarrasin grillé (kasha), une merveille au petit goût grillé qui s'accorde parfaitement avec un granola maison ou des tartines de pain grillé.
    En prime, toutes mes petites astuces pour faire passer la corvée du filtrage, car il faut bien l'avouer, les premières fois ont été un peu épiques !!!


    • 100 g de kasha (sarrasin grillé)
    • eau minérale ou filtrée
    • sucrant au choix : sucre, sirop d'agave, miel,... (facultatif)
    La veille : placer les grains de kasha dans un grand bol et recouvrir généreusement d'eau. Laisser tremper toute une nuit (au minimum 8 heures).
    Le jour même : Égoutter la kasha en pressant bien pour éliminer toute l'eau. Mixer les grains ainsi ramollis avec environ 500 mL d'eau minérale : il ne doit plus y avoir aucun morceau.
    Recouvrir une passoire ou un chinois d'une gaze (une compresse hydrophile dépliée fait très bien l'affaire) et la placer au-dessus d'un saladier.
    Verser le contenu du mixer petit à petit dans la passoire, puis tordre le tissu pour bien éliminer toute l'humidité. Le résidu (okara) doit être presque solide.
    Transvaser le lait ainsi obtenu dans une bouteille propre et l'allonger éventuellement un peu si vous le trouvez trop épais.
    Ajouter le produit sucrant si vous le souhaitez : personnellement, je préfère laisser le lait nature et sucrer à chaque utilisation.
    Conserver au réfrigérateur et consommer dans les 4 jours. N'oubliez pas de bien agiter la bouteille avant de se servir, pour réhomogénéiser la boisson. 

    Variante version paresseuse (ou pragmatique, c'est selon)
    Verser directement le contenu du mixer dans une carafe et laisser décanter au frais. Au bout de quelques heures, le résidu de kasha s'est déposé au fond. On voit clairement deux phases : le lait surnage sur une sorte de "crème" de sarrasin. Recueillir alors le lait végétal à l'aide d'une louche, en essayant de ne pas remuer pour bien garder les deux phases.


    A ce stade, deux choix s'offrent à vous : ou garder la crème telle quelle et l'utiliser comme une crème végétale classique ou filtrer cette dernière pour extraire le reste de lait de l'okara. Si on choisi la seconde option, procéder comme ci-dessus.

    Nota : Plus on laisse décanter longtemps, plus la seconde phase sera solide et on aura d'autant moins de mal à l'essorer.